Les rivalités s’animent au sein du gouvernement. La tribune de Bruno Retailleau sur préconisant de stopper les subventions publiques aux énergies renouvelables fait des vagues.
Le nucléaire, un socle fort
"L’avenir de l’énergie, c’est l’électrique, estime pour sa part Philippe Baptiste, ministre français de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation, qui voit dans les déclarations de l'actuel ministre de l'Intérieur "une forme de populisme". Nous avons besoin d’augmenter notre production électrique pour réduire notre dépendance au hydrocarbures. Cela nous coûte très cher et ce sont des enjeux géostratégiques."
"Il faut d’abord faire du nucléaire, c’est évident. Mais cela ne suffira pas. Nous avons besoin de jouer toutes les cartes. Ce qui est faisable à un coût relativement compétitif, c’est l’éolien et le solaire. L’éolien en mer n’est pas intermittent. Les problèmes de stockage existent, mais nous avons un tel niveau de production nucléaire, un socle fort, que l’on peut développer les ENR."
"Une forme de populisme" : La réponse sèche du ministre @PhBaptiste à @BrunoRetailleau sur les énergies renouvelables #GrandMatin https://t.co/FauHxIvQBQ pic.twitter.com/EinK2tkYuv
— Sud Radio (@SudRadio) July 4, 2025
Ne pas caricaturer les débats
"Le débat a tranché, et le Président de la République a été clair, estime pour sa part Philippe Baptiste, ministre français de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation. Nous sommes bien dans une logique de mixte." Cela subventionne-t-il la consommation électrique de nos voisins ? "La subvention aux énergies est dans tous les secteurs, nucléaire et renouvelables."
"On parle de quelques milliards sur 130 milliards d'euros par an. C’est le moyen de prévoir et préparer le système de production énergétique de demain. Aujourd’hui, on exporte de l’énergie, on peut réduire le débat à cela. Il ne faut pas caricaturer les débats de science. On ne peut pas les résumer à deux ou trois mots clés."
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