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L1: Brest, l’Europe en grand !

Le Stade brestois a battu Rennes dimanche au terme d'un match complètement débridé et sera pour la première fois de son histoire européen la saison prochaine.

Lou BENOIST - AFP/Archives

Le Stade brestois a battu Rennes dimanche au terme d'un match complètement débridé et sera pour la première fois de son histoire européen la saison prochaine.

Avec 56 points à trois journées de la fin du championnat, les Brestois sont assurés de découvrir l'Europe et c’est historique pour le club du Finistère.

"Brest dans l'histoire, Brest en Europe", a lancé le club finistérien sur ses réseaux sociaux à l'issue de ce derby complètement fou disputé dans un Roazhon Park bondé.

Menés de deux buts après seulement 9 minutes, les Brestois, qui restaient sur deux défaites à Lyon (3-4) et chez eux contre Monaco (0-2), ont signé une très grande prestation, renversant tout pour mener 4-2 puis, alors que les Rennais étaient revenus à leur hauteur, l'emporter au bout du temps additionnel sur une tête de Lilian Brassier (5-4, 90+7)).

Le groupe d’Eric Roy ne sait pas encore dans quel stade il accueillera ses joutes européennes, son stade Francis-Le Blé n'étant pas aux normes de l'UEFA, mais peu importe.

En face, les Rennais ont refusé de lâcher leurs rêves d'une septième campagne européenne de rang. Habitués à jouer la Coupe d'Europe depuis la saison 2018-19, et vainqueurs à Nantes une semaine plus tôt (3-0), les Rennais ont d’abord fait en sorte de conserver sa dynamique comptable.

Avec un doublé précoce d'Arnaud Kalimuendo (4e, 9e), ils ont donné l’impression d’être pleinement concentrés, mais la réduction du score très rapide de Steve Mounié (11e) a redonné de l’intérêt au match.

Et, après une fin de première période un peu plus terne, la folie a pris vie au retour des vestiaires. Le malheureux Warmed Omari, mis sous pression par Mounié, a d'abord donné l’égalisation aux Finistériens (47e), avant que Martin Satriano ne permette de la tête à Brest de prendre l’avantage (54e).

Mahdi Camara a même donné deux longueurs d’avance aux visiteurs (66e) mais le suspense devait durer jusqu'au bout.

Martin Terrier (à droite) après avoir égalisé 4-4 à la 79e minute du match entre Rennes et Brest le 28 avril 2024 au Roazhon Park. Le but de l'attaquant rennais n'a pas suffi, et les Brestois se sont imposés 5-4 au bout du temps additionnel

Martin Terrier (à droite) après avoir égalisé 4-4 à la 79e minute du match entre Rennes et Brest le 28 avril 2024 au Roazhon Park. Le but de l'attaquant rennais n'a pas suffi, et les Brestois se sont imposés 5-4 au bout du temps additionnel

Lou BENOIST - AFP/Archives

Portés par un Désiré Doué rayonnant d’intelligence, les Rennais ont poussé pour revenir. Pourtant en difficulté comme toute l’arrière-garde des rouge et noir, le défenseur belge Arthur Théate a réveillé tout le stade d’une frappe aux 20 m (3-4, 68e) avant que Martin Terrier, venu couper un coup-franc de Bourigeaud, ne trouve l'égalisation (4-4, 79e).

Mais au bout du temps additionnel, Brest s’est offert le plus beau des cadeaux avec un clin d’oeil du destin puisque c’est Lilian Brassier, formé à Rennes où il a très peu joué, qui a signé d'une tête plongeante le cinquième but, permettant à ce groupe, ayant lutté la saison dernière pour son maintien en Ligue 1, de vivre son aventure européenne en 2024-25.

"L'an dernier nous avons obtenu notre maintien à trois journées de la fin. Aujourd’hui nous décrochons l'Europe, c’est remarquable", a commenté l'entraîneur brestois Eric Roy en conférence de presse.

Battu, Rennes, provisoirement 7e avec 42 points, n’a plus son destin entre les mains et devra compter sur des revers d’adversaires pour rester dans le jeu.

AFP / Rennes (AFP) / © 2024 AFP

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