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Euro de basket: face à la Géorgie, les Bleus en terrain méconnu et miné

Désormais soumise à la dure loi des matches couperets, l'équipe de France de basket ne devra pas se tromper dimanche face à la Géorgie (14h15), adversaire tout aussi peu connu des Bleus qu'au style de jeu différent, pour franchir l'étape des huitièmes de finale de l'Euro.

Wojtek RADWANSKI - AFP/Archives

Désormais soumise à la dure loi des matches couperets, l'équipe de France de basket ne devra pas se tromper dimanche face à la Géorgie (14h15), adversaire tout aussi peu connu des Bleus qu'au style de jeu différent, pour franchir l'étape des huitièmes de finale de l'Euro.

Quelques minutes avant de se présenter face à la presse samedi, Frédéric Fauthoux s'est arrêté pour suivre Allemagne-Portugal, constatant comme beaucoup que le champion du monde allemand - qualifié 85-58 -, avait eu des difficultés pour se défaire d'une nation qui disputait pour la première fois une phase finale d'un Euro.

Un bon rappel s'il en fallait un que rien ne serait facile et, a souligné le sélectionneur français, que "ce sont des matches très particuliers, où l'on entre dans une phase où si l'on perd c'est fini (...) On se doit d'aborder la rencontre de la meilleure des façons".

Passés de la phase de groupes à la phase finale, de Katowice (Pologne) à Riga (Lettonie), les Bleus et Elie Okobo savent que "la vraie compétition commence". "C'est là qu'il va falloir être prêt, les petites erreurs faites avant, il ne faut pas que ça se reproduise", ajoute le Monégasque.

À la faveur de sa première place du groupe D, la France a hérité d'un adversaire inédit en compétition officielle et rarement croisé sur les parquets: Français et Géorgiens ne se sont rencontrés qu'à trois reprises, en amical. Et le dernier match remonte à 2015 avec une large victoire tricolore (95-53).

L'entraîneur français Frédéric Fauthoux, qui dispute sa première compétition à la tête des Bleus, lors du match entre la France et l'Islande à la Spodek Arena de Katowice, en Pologne, le 4 septembre 2025.

L'entraîneur français Frédéric Fauthoux, qui dispute sa première compétition à la tête des Bleus, lors du match entre la France et l'Islande à la Spodek Arena de Katowice, en Pologne, le 4 septembre 2025.

Wojtek RADWANSKI - AFP/Archives

"Le style de jeu de la Géorgie est encore un basket différent de ce qu'on peut rencontrer", détaille Frédéric Fauthoux. "Il n'y a pas beaucoup de rotations (de l'effectif), donc ils ont tendance à ralentir le jeu. Et il y a ce fameux jeu de +post-up+ (jeu dos au panier, NDLR) dans la raquette, physique, costaud. C'est quelque chose dont on a pas forcément l'habitude."

- "On a les armes pour" -

C'est dans le secteur intérieur que les Géorgiens ont puisé leur force.

L'intérieur géorgien Goga Bitadze, 18,3 points de moyenne depuis le début de l'Euro, au duel avec deux Italiens lors de la rencontre entre la Géorgie et l'Italie, le 30 août 2025 à la Spyros Kyprianou Arena de Limassol, à Chypre.

L'intérieur géorgien Goga Bitadze, 18,3 points de moyenne depuis le début de l'Euro, au duel avec deux Italiens lors de la rencontre entre la Géorgie et l'Italie, le 30 août 2025 à la Spyros Kyprianou Arena de Limassol, à Chypre.

Jewel SAMAD - AFP/Archives

Depuis le début du tournoi continental, le pivot d'Orlando Goga Bitadze (2m13) et l'intérieur de Toronto Sandro Mamukelashvili (2m08) se sont mués en meilleurs marqueurs de leur sélection, avec respectivement 18,3 et 14,2 points de moyenne par match.

"Ils ont un rôle qui est très différent par rapport à celui de leur franchise. Ils arrivent à se transcender, à se surpasser, donc on ne découvre pas ces joueurs mais on les sent avec beaucoup plus de confiance dans leur jeu", remarque Fauthoux.

Ajoutez à cela l'apport de Kamar Baldwin (10 points de moyenne), arrière originaire des Etats-Unis et naturalisé géorgien, ou encore l'expérience du capitaine Tornike Shengelia, 33 ans, et vous obtenez une sélection qui a notamment fait tomber le champion d'Europe espagnol dès le premier match de l'Euro (83-69).

"On va essayer de repousser tout au plus loin, qu'ils attrapent la balle loin, et de casser ces lignes de passe pour ne pas qu'ils donnent la balle facilement à l'intérieur", annonce Elie Okobo.

"C'est à nous de travailler pour qu'ils se fatiguent, que le +post-up+ ne soit pas trop simple pour eux", ajoute Timothé Luwawu-Cabarrot.

Mais Okobo en est certain: "on a les armes" pour le faire et continuer à rêver.

AFP / Riga (AFP) / © 2025 AFP

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