Suite au tweet, supprimé, du gendre d'Emmanuel Macron souhaitant la mort d'Éric Zemmour, Élisabeth Lévy nous parle de la violence en politique donc le candidat à la présidentielle est la cible.
"Pour la gauche et la Macronie, la violence, c’est Éric Zemmour. "Un marchand de haine" selon Anne Hidalgo. "Un futur dictateur" plussoie Bruno Lemaire. "Il justifie les crimes du passé pour préparer ceux de l’avenir" renchérit Gabriel Attal".
"Sur France 2, Salamé et Ruquier, payés par nos impôts, s’esclaffent bruyamment de l’agression contre le candidat. Mais le pompon de la haine à bas front revient au Dr Samuel Choteau. En réponse à une photo de Zemmour avec Philippe De Villiers dans l’avion pour Erevan, il a fait ce tweet lapidaire: "Reste plus qu’à espérer un crash"."
"Certes, avec 54 abonnés, Choteau n’est pas vraiment un leader d’opinion. Mais il n’est pas n’importe qui, il est le compagnon de Tiphaine Auzières, fille de Brigitte Macron, gendre par alliance du Président de la République. Emmanuel Macron n’est pas comptable des propos de sa famille. Mais que n’aurait-on entendu (à juste titre) si un fils de Zemmour avait publiquement souhaité la mort du Président. Pas la moindre protestation. Peut-être la fermeture rapide du compte de l’encombrant gendre vaut-elle désaveu de l’Elysée".
C’est odieux mais, comme vous l'avez dit, quelle importance ce tweet anti-Zemmour ?
"Ces propos sont symptomatiques d’un climat particulier autour de Zemmour. Samuel Choteau ne dit pas qu’il se trompe, il dit qu’il crève".
"Ces gens reprochent à Zemmour de se lâcher, d’attiser la haine, mais quel meilleur témoignage de haine que souhaiter la mort de quelqu’un ? Il n'y a aucune gêne, on parle publiquement comme au bistrot, ou aux réunions de famille. Rappelez-vous la réprobation unanime quand Lionel Jospin avait évoqué l’âge de Jacques Chirac. Aujourd’hui, on peut souhaiter la mort d’un candidat, demander qu’il soit interdit de parole. Silence radio chez les grandes âmes".
"Il y a là, une conjugaison d’une absence totale de surmoi et d’une bonne conscience à toute épreuve. Nous sommes le bien, tous les moyens sont bons. L’autre, ennemi du genre humain doit disparaître. Le refus de la politique est l'art de civiliser les conflits par le langage, ce qui n’exclut pas une certaine violence des discours. Là, il n'y a plus de langage. Je ne veux pas seulement combattre tes idées, je veux te détruire".
"Ces résistants de pacotille nous empêchent de nous engueuler entre adultes civilisés. Selon Nicolas Sarkozy, tous ces gens finiront par rendre Zemmour sympathique. La violence est l’arme des faibles d’esprit".
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