"C'était pour nous un geste de survie"
Après des vacances de Noël déjà sans neige, la station ne pouvait se permettre de fermer les deux pistes réservées aux enfants. C'est un choix assumé par Hervé Ponau, le directeur de la régie des stations Haute-Garonne Montagne. "C'était une opération ponctuelle, on n'avait plus de ski débutant et le ski débutant est le fond de commerce de la station explique-t-il au micro de Christine Bouillot de Sud Radio. Tous les cours de l'école de ski n'étaient plus possibles. 50 moniteurs allaient perdre leur emploi pendant les vacances de février, qui représentent 60% de leur activité. C'était pour nous un geste de survie".
Hervé Ponau est surpris par l'ampleur de la polémique, d'autant que tout a été fait pour limiter l'utilisation de l'hélicoptère. "C'est à relativiser estime-t-il, ce sont 3 heures d'hélicoptère, qui est à la disposition de la station pour les secours" précise-t-il.
"Il faut penser à tous ces emplois, tous ces commerces"
Du côté des commerçants et des habitants, c'était la seule solution pour préserver l'activité économique de la station et de la vallée. Pour Michel Montsarrat, président de l'UMIH, le syndicat des hôteliers restaurateurs du Comminges, "il faut penser à tous ces emplois, tous ces commerces, c'est important de maintenir ça, c'est vital pour nous".
La station fait vivre 1.700 personnes tous métiers confondus, mais tous sont conscients que cette solution ne pourra pas se répéter et qu'il faudra un jour savoir se diversifier.