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Lionel Lamhaut : "Sans massage, c'est 10 % de survie en moins par minute pour un arrêt cardiaque"

Par Mathieu D'Hondt

 Lionel Lamhaut (Médecin urgentiste à l'origine du projet de l'application Sauv Life) était ce lundi l'invité de Laurence Péraud dans le Grand Matin Sud Radio.

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Invité ce lundi de Laurence Péraud dans le Grand Matin Sud Radio, Lionel Lamhaut (Médecin urgentiste) est venu nous présenter sa dernière création, une application révolutionnaire qui propose, ni plus ni moins, de sauver des vies.

"Chaque année, 50 000 personnes meurent d'un arrêt cardiaque en France"

Baptisée Sauv Life, cette dernière a ainsi été créée dans le but de constituer "une communauté de citoyens" capable de "réponde aux urgences vitales", comme nous l'a expliqué l'intéressé. Selon lui, le principe "est tout simple" : il suffit de "télécharger l'application sur votre portable et s'il y a une urgence vitale à proximité de chez vous, à 10 minutes à pied, le Samu va vous déclencher via un texto, une notification", nous a-t-il indiqué dans un premier temps, précisant que cela concernait "principalement les arrêts cardiaques", parce que "cela touche 50 000 personnes par an en France" et qu'il y a "seulement 5 % de survie". "Par minute sans massage cardiaque, c'est 10 % de survie en moins, il faut donc agir très vite avant l'arrivée des secours professionnels. L'application va donc vous envoyer sur place quand vous êtes à proximité et elle va vous guider dans les gestes de secours", a-t-il ajouté.

SauvLife a été lancée au mois de février et déjà plus de 26 000 personnes se sont inscrites sur cette application gratuite, où l'utilisateur doit préciser "son niveau de secourisme" pour "permettre au Samu d'en tenir compte en fonction des événements", a précisé notre invité. "Néanmoins, même si vous n'êtes pas formé, vous pouvez aider. C'est le grand message, même s'il est évidemment recommandé d'aller se former aux gestes de premiers secours", a-t-il poursuivi, avant de conclure en affirmant qu'il valait "mieux quelqu'un de non formé, s'il n'y a personne d'autre, car cela améliore la survie"

>> L’intégralité de l’interview est disponible en podcast

 

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