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Les Alpes-Maritimes, et le départ du Tour de France, passent en zone rouge

Charles-Ange Ginésy, président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, était l’invité de Benjamin Glaise le 28 août dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

Le département de Alpes-Maritimes vient d’être classé en zone de circulation active du virus, comme vingt autres départements à travers la France.

 

Un départ du Tour quasi à huis clos

"Cela faisait quelques jours que j’entendais parler de ce classement en zone rouge, confie Charles-Ange Ginésy, président du conseil départemental des Alpes-Maritimes. Je n’en suis pas étonné. La saison estivale a été particulièrement active, avec de nombreux touristes dans la baie des Anges et en montagne. Cela ne peut donner qu’une augmentation de la circulation de la Covid-19."

Le tour de France démarrant samedi 29 août à Nice, la nouvelle tombe toutefois au pire moment. "Ce classement tombe mal, car le Tour de France, cette compétition que le monde nous envie et qui part cette année des Alpes-Maritimes, mérite beaucoup d’attention. Le préfet des Alpes Maritimes parle d’un départ en quasi huis clos, pour protéger coureurs, caravanes et public. Une mesure sans précédent. Chacun pourra regarder ces épreuves à la télévision et non sur les bords de routes. Il y a une interdiction de stationnement sur les cols, et il faudra être masqué pour regarder passer le Tour."

 

Une marge de sécurité

"La complexité liée à ces mesures est insupportable, c’est évident, confie le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes. En même temps, il ne faudrait surtout pas que l’on en arrive à un nouveau confinement, partiel ou total. Ce serait catastrophique, il faut tout faire pour l’éviter."

Le plan blanc a en tout cas été activé dans les hôpitaux, qui se préparent à une hausse des hospitalisations. "On voit un seuil d’alerte arrivé très tôt, constate Charles-Ange Ginésy. L’augmentation des tests que nous réclamions est enfin arrivée, cela fait que nous détectons aussi tous les porteurs sains. Sur le plan des hospitalisations et des réanimations, la hausse n’est pas proportionnelle. Il y a encore une marge de sécurité convenable."

 

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