Yann Rocq, archéologue et historien de formation, avait envie d’un projet humain. Le projet Silva (ce qui veut dire arbre en latin) qu'il porte, vise à la création d’une forêt indigène. Indigène ? "Ce sont des essences présentes dans notre environnement depuis la dernière ère glaciaire : le peuplier noir, le tilleul, les différents chênes". À l’inverse, le platane et le noyer n’en sont pas. "Ce sont des arbres acclimatés, rapportés d’ailleurs, d’Asie ou du Moyen-Orient à l’époque romaine".
Déjà adaptés au réchauffement climatique
Comme ces arbres sont présents dans notre environnement depuis environ 13.000 ans, "ils ont subi les différents changements climatiques. Là, ce n’est pas le premier réchauffement climatique. Génétiquement, ils se sont adaptés aux réchauffement et refroidissements climatiques". Pour son projet, Yann Rocq, a déjà trouvé un terrain, "ni agricole ni constructible". "C’est une méthode japonaise qui utilise de petites surfaces sur lesquels créer des forêts purement écologiques, ni d’exploitation, ni de plaisance, où planter des arbres indigènes de façon très dense, pour reproduire ce que fait la nature elle-même".
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