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La vasque olympique de retour avec un dispositif technique renforcé

La vasque olympique est de retour aux Tuileries, où elle s'élèvera à nouveau dans le ciel de Paris samedi soir, avec un dispositif technique renforcé pour lui permettre de "voler" trois étés consécutifs, ont expliqué ses concepteurs à la presse jeudi.

Franck FIFE - AFP/Archives

La vasque olympique est de retour aux Tuileries, où elle s'élèvera à nouveau dans le ciel de Paris samedi soir, avec un dispositif technique renforcé pour lui permettre de "voler" trois étés consécutifs, ont expliqué ses concepteurs à la presse jeudi.

"La pire chose aurait été qu'on transforme ce souvenir en une relique posée là qui ne volerait plus", dit à l'AFP Mathieu Lehanneur, le designer qui l'a imaginée, "très ému" par son retour.

Pendant les JO, "c'était un prototype qui avait été pensé pour la durée des Jeux olympiques et paralympiques. Donc lorsque la décision a été prise par la présidence de la République de la faire revenir, il a fallu revoir toute la partie technique", ajoute celui qui a aussi imaginé les torches olympiques de Paris-2024.

La nouvelle vasque, ou "anneau-flamme" de plus de vingt mètres de diamètre, accrochée à son ballon à hélium doit s'envoler chaque soir jusqu'au 14 septembre. Cette séquence sera renouvelée chaque été jusqu'aux Jeux olympiques et paralympiques de Los Angeles en 2028.

Le site internet vasqueparis2024.fr permettra au grand public de connaître les horaires de chaque envol nocturne voire leur éventuelle annulation en fonction des conditions météorologiques.

"Pour sa renaissance, il fallait veiller à ce qu'elle change le moins possible et tout ce qui a changé ne se voit pas. C'est comme un tour de magie dans lequel il y a beaucoup de machinerie", ajoute M. Lehanneur.

La nouvelle vasque est "la même sur le principe technique, une flamme totalement décarbonée, brevetée par EDF. Elle va fonctionner dix fois plus longtemps, 300 jours au lieu de 30", a détaillé Julien Villeret, directeur de l'innovation du groupe EDF.

"On a renforcé le dispositif des buses qui créent une brume d'eau que viennent éclairer des spots très puissants animés par des ventilateurs qui font danser des flammes, les premières électriques au monde", ajoute-t-il.

Sous la vasque, où s'affairent des techniciens qui seront "cinq chaque soir", une salle des machines abrite quantité de câbles, un compresseur ainsi qu'un treuil hydro-électrique "pour freiner le ballon à hélium dans sa montée et tirer dessus pendant sa descente", dit Jérôme Giacomoni, président du groupe Aérophile qui a conçu le ballon.

Cette "bulle remplie de 6.200 m3 d'hélium, plus léger que l'air, va permettre de lever environ trois tonnes (vasque, câbles, éléments annexes), à l'endroit même où le tout premier ballon à gaz du physicien Jacques Charles s'est élevé le 1er décembre 1783", ajoute-t-il.

AFP / Paris (AFP) / © 2025 AFP

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