D’après le collectif féministe les Glorieuses, les femmes travaillent gratuitement depuis ce mercredi 9h22. Une date-butoir symbolique pour montrer les inégalités salariales qui se monteraient à 16,7 %.
"C'était la grande unanimité médiatique et politique dans la pleurnicherie. Hidalgo, Mélenchon, Schiappa, Pécresse... tous ont joué à 'plus féministe que moi tu meurs'. Les candidats à la Présidentielle ont promis de mettre fin à ce scandale tandis que les militantes se succédaient sur les plateaux pour fustiger, devant des hommes repentants, l’absence de volonté politique. En plus, l’an dernier, c’était le 4 novembre, donc non seulement ça va très mal mais ça en plus s’aggrave".
"Sauf que répéter un mensonge des centaines de fois n’en fait pas une vérité. Or, ce chiffre de 16,7 % qui repose sur des moyennes cumulées est faux. Ou alors, comme l’observe Bertrand Guyot dans Front Populaire, les ouvriers étant pratiquement deux fois moins payés que les cadres, ils bossent gratis à partir de la fin juin".
Vous n’allez pas prétendre qu’il n’y a pas d'inégalités salariales quand même ?
"On laisse entendre que, pour un même job, et à niveau de diplôme égal, on paye plus un homme. Sans doute que quelques patrons/recruteurs ne considèrent pas les femmes comme leurs égales. Mais c'est une espèce en voie d’extinction".
Selon l'Insee, à poste/temps de travail égal, l’écart est de 5,3 %. Ce n'est pas bien mais ce n'est pas assez spectaculaire pour nourrir le lamento victimaire.
68 % de l’écart provient du fait que les femmes et les hommes n’occupent pas les mêmes postes. Beaucoup de femmes sont dans des emplois non qualifiés. Vu ce qu'il se passe à l’école et à la fac, on aura bientôt le problème inverse car beaucoup d’hommes vont devenir non qualifiés.
L’écart se creuse avec le temps. Les femmes progressent moins vite et prennent moins de postes de dirigeants. Certaines subissent, notamment les mères isolées, mais beaucoup préfèrent s’occuper de leurs enfants qu’entrer dans un Conseil d'admnistration. Autrement dit, une partie de cet écart de salaires résulte d’un choix des intéressées. C'est injuste, peut-être, mais alors, il faut d’urgence voter une loi décrétant que, désormais, les hommes pourront enfanter.
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