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Hérault: une assistante d'école maternelle écrouée pour viols et agressions sexuelles

Une assistante d'école maternelle dans l'Hérault a été mise en examen et écrouée pour viols et agressions sexuelles sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans, a annoncé jeudi le parquet de Montpellier.

DAMIEN MEYER - AFP/Archives

Une assistante d'école maternelle dans l'Hérault a été mise en examen et écrouée pour viols et agressions sexuelles sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans, a annoncé jeudi le parquet de Montpellier.

La femme, âgée de 59 ans, était employée depuis le 1er octobre 2024 comme agent territorial (Atsem) à l'école maternelle Les Aresquiers de Vic-La-Gardiole, un village de 3.500 habitants situé au milieu de vignobles en bordure de Méditerranée et très fréquenté par les touristes l'été.

Selon une habitante du village s'exprimant sous couvert d'anonymat, la femme mise en cause réside à Vic-la-Gardiole, mais "rien n'aurait pu laisser supposer cela", a-t-elle ajouté.

"Les faits visés concernent des actes de pénétration digitale et de masturbation susceptibles d'avoir été commis sur de jeunes enfants, entre le 1er octobre 2024 et le 2 juillet 2025 à Vic-La-Gardiole, par un agent territorial spécialisé des écoles maternelles (Atsem) dans l'exercice de ses fonctions", a précisé le bureau du procureur dans un communiqué.

Une information judiciaire avait été ouverte le 29 juillet au tribunal judiciaire de Montpellier, pour des faits de viols sur mineurs de 15 ans et d'agression sexuelle sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité.

La personne suspectée a été présentée à un juge d'instruction qui l'a "mise en examen pour des faits susceptibles d'avoir été commis sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans. Elle a été placée en détention provisoire".

Les investigations se poursuivent et ont été confiées à la brigade de recherche de la gendarmerie de Castelnau-le-Lez.

- "Gravité exceptionnelle" -

Selon le parquet, l'enquête a débuté à la suite de la plainte déposée par les familles de deux enfants. Selon une source proche du dossier, cette plainte a été déposée le 2 juillet.

Dès le lendemain, le 3 juillet, l'Atsem mise en cause a fait l'objet d'une suspension administrative à titre conservatoire par son employeur, la mairie de Vic-la-Gardiole. Sollicitée par l'AFP, la mairie a fait savoir jeudi après-midi que "ni la maire, ni aucun de ses adjoints ne répondront aux demandes des journalistes".

Jeudi à la mi-journée, quelques parents de victimes devaient être reçus par l'association France Victimes dans les locaux de la mairie, selon un gendarme sur place.

Les journalistes présents ont été priés de quitter les lieux par les parents, qui se sont refusés à toute déclaration.

Dans un communiqué, le rectorat de Montpellier a exprimé son "soutien" et sa "solidarité" aux enfants et familles concernés par "ces faits d'une gravité exceptionnelle".

"Dans ces circonstances particulièrement difficiles, l'ensemble des équipes éducatives, en collaboration étroite avec la collectivité territoriale, reste pleinement mobilisé pour accompagner les élèves et les familles", a assuré le rectorat, qui précise que "tous les éléments en possession des services de l'Education nationale sont naturellement transmis à la justice, sachant que le personnel mis en cause relève de la collectivité territoriale".

"La rentrée scolaire dans cette école sera par ailleurs préparée avec toute l'attention qu'elle requiert dans de pareilles circonstances. Un accompagnement spécifique sera mis en place pour toute la communauté éducative, afin de surmonter cette épreuve", ajoute le rectorat.

Par Ysis PERCQ / Vic-la-Gardiole (France) (AFP) / © 2025 AFP

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