Comment les Américains vivent-ils l'assassinat de Charlie Kirk ? Julie Lévêque est sur place, à Orem.
Julie Lévêque : "L'assassinat de Charlie Kirk peut avoir un effet réfrigérant sur la liberté d'expression"
"La communauté est sous le choc. Ça, c'est certain, et c'est unanime. Toutes les personnes à qui j'ai parlé. Charlie Kirk n'aurait jamais dû mourir pour ses opinions politiques. J'ai parlé à des gens qui le suivaient, des fans, des gens qui n'étaient pas fans du tout… mais tout le monde est unanime : ça n'aurait jamais dû se produire. Et puis, l'Utah a un taux de criminalité inférieur à la moyenne nationale. Et les gens ici me disent qu'ils n'ont jamais vu ça en Utah, ils étaient vraiment choqués de cet événement", témoigne Julie Lévêque depuis la ville d'Orem, où Charlie Kirk a été assassiné.
"Hier, j'étais à l'université, je suis allée me promener sur le campus. Le campus était fermé, ça ouvre seulement ce matin. Hier, c'était complètement désert. Et puis, il y a quelqu'un qui m'a dit : 'ah mais en bas, il y a une vigie pour Charlie Kirk'. Des jeunes, il y en a beaucoup qui sont inspirés, qui sont encouragés à exprimer leurs opinions, à promouvoir le dialogue et à prendre la parole. Mais il y a des personnes aussi qui disent que ça va avoir un effet réfrigérant sur la liberté d'expression", a poursuivi Julie Lévêque.
"Les gens qui lient Charlie Kirk au fascisme, c'est indécent selon moi"
Comme le raconte Julie Lévêque, sur le campus il n'y a aucun appel à la vengeance. "Les médias ont fabriqué une image de Charlie Kirk qui, selon moi, ne correspond pas du tout à la réalité, pour avoir regardé plusieurs de ses vidéos. Et quand on parle aux gens qui nous parlent de leur foi, de leurs croyances, de l'amour pour leur pays, des gens qui sont pacifiques… de ce que j'ai entendu, des gens à qui j'ai parlé, il n'y a aucun appel à la violence, à la vengeance. Les gens qui lient Charlie Kirk au fascisme, c'est indécent selon moi. Ça n'a aucun lien avec la réalité. Maintenant, pour ce qui est de faire de lui un héros ou une icône… je suis désolée, mais il est trop tard. Je pense qu'il l'était déjà avant sa mort, et ça va seulement amplifier la situation."
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