"C'est un peu mon avenir et celui de mes enfants ou encore de mes parents"
Des trains supprimés, des bus complets : Axelle, 23 ans, opte pour la première fois pour la trottinette électrique. Une solution de dernier recours, mais la jeune femme soutient totalement la grève : "je suis entrée sur le marché du travail il n'y pas très longtemps explique-t-elle à Alexandre de Moussac de Sud Radio, donc je me sens totalement concernée. C'est un peu mon avenir et celui de mes enfants ou encore de mes parents, qui sont encore en train de travailler aujourd'hui" estime-t-elle.
Devant la gare Montparnasse, Judith attend désespérément de pouvoir rentrer dans son bus. C’est déjà le troisième qui lui passe sous le nez, rempli à ras bord. "Je me débrouille comme je peux, ça dure, mais je comprends leur colère" confie-t-elle, partagée.
"C'est encore plus compliqué dans le privé, on a moins d'avantages, mais ce n'est pas pour autant qu'on se plaint !"
Kevin, quant à lui, cherche désespérément un moyen de rejoindre le nord de Paris. Hors de question pour lui de prendre un taxi, cela coûterait trop cher. Il travaille en tant que consultant et il a de plus en plus de mal à soutenir la grève. "Fondamentalement, je trouve que c'est encore plus compliqué dans le privé, on a moins d'avantages, mais ce n'est pas pour autant qu'on se plaint !"
Mardi 10 décembre, la situation devrait se compliquer un peu plus. Tous les bus qui se trouvent sur le parcours de la manifestation parisienne, des Invalides à la place Denfert-Rochereau, seront à l’arrêt.
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