Samedi 19 mars, la Mairie de Paris Centre abritera un colloque pro GPA dans ses locaux, organisé par l’association CLARA.
La GPA, c'est la gestation pour autrui, c'est-à dire le recours à une mère porteuse. Ce qui est interdit en France.
C’est la chercheuse Céline Revel-Dumas, auteur de GPA: le grand bluff, qui sonne l’alerte dans le Figarovox. Elle rappelle que "CLARA" milite pour la légalisation de la GPA en France et aide les couples qui souhaitent avoir recours à une mère porteuse.
Au colloque, on annonce la présence d’un « porteur de cause » LREM sur la « légalisation d’une GPA éthique». Il y aura aussi un topo sur les démarches administratives pour obtenir la reconnaissance des enfants nés de GPA à l’étranger avecune directrice de clinique américaine et une avocate. Bref, il ne s’agit pas de débattre mais d’encourager une pratique interdite par la loi. L'implication du maire de Paris-Centre est donc problématique.
"Une fois que ces enfants sont nés, il faut bien régler le problème" : c'est le grand argument des pro-GPA pour obtenir directement l’inscription des enfants à l’état-civil. Mais ces enfants ont un parent biologique et le deuxième peut les adopter puisque la mère porteuse renonce à tout ses droit. Ils demandent donc la transcription automatique : c'est un pas vers la légalisation.
Sur le sujet, on a le droit à une propagande acharnée, y compris sur France 2, avec des films qui reposent purement sur l’émotionnel.On voit des couples malheureux qui ont de l’amour à donner et pas d’enfants. Il faut être sans coeur pour s’y opposer.
Bien sur, c'est une souffrance réelle, même une injustice. Mais la souffrance est la justice font parties de la condition humaine. Il faudrait plutôt simplifier le parcours du combattant de l’adoption.
C'est aussi étonnant que des gens qui réclament l’application maximale du principe de précaution pour la planète jouent aux apprentis sorciers avec la filiation, le soubassement symbolique des sociétés humaines.
De plus, la GPA a été rejeté par le CCNE (Comité d’éthique) et Emmanuel Macron a rappelé en décembre que c’était une ligne rouge. Mais elle est très populaire au sein de son parti, la République en marche. L’opinion, soumise au chantage à l’émotion, commence à flancher. Donc, je parie que la ligne rouge va devenir un feu vert. Et que s’il y a un deuxième quinquennat Macron, ce sera celui de la légalisation de la GPA.