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Dr David Bouillon : la crise de la Covid-19 est une "crise politique"

La crise de la Covid-19 est une "crise politique" selon David Bouillon, invité de “Bercoff dans tous ses états".

david bouillon covid-19
David Bouillon, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

Le docteur David Bouillon explique qu’il a une formation de "médecin généraliste". Il y a 5 ans, avec son épouse infirmière, ils ont "ouvert un centre médical pour que toute personne en difficulté puisse avoir des soins à domicile", tout du moins dans la région de Mons, près de Maubeuge. Ils y traitent les "sans-abri", les personnes en difficulté ou encore les personnes âgées "à domicile sans soins". Et, "depuis mars 2020, nous sommes dans cette prise en charge des patients Covid-19 à domicile". Et ce "dès les premiers symptômes".

Dans le centre Lagardère, il y a "une dizaine de soignants" qui prennent également en charge les patients. "Nous voyons entre 50 et 150 patients par jour. Ils viennent des quatre coins de Belgique, et du nord de la France." Depuis le début de la pandémie, ce centre soigne "100% Covid, sans conflit d’intérêts, totalement libre et indépendant". Les soins, explique le docteur Bouillon, "c’est facile : on continue simplement une médecine de qualité". "Il y a une prise en charge qui est médicale, qui est complète, qui est rapide."

 

Covid-19 : "Le risque d’hospitalisation, le risque d’aller en soins intensifs et le risque des décès, est quasiment nul"

Après une interview avec le patient, à la suite d’un appel ou simplement sans rendez-vous, "on prend les paramètres, c’est-à-dire la saturation, la température, la tension artérielle, le rythme cardiaque, le taux de sucre". Mais aussi un "test antigénique" et "une prise de sang" qu’il estime être "capitale". Du fait de la période d’incubation du virus, entre 5 et 10 jours, la prise de sang permet "d’estimer la gravité des symptômes".

Le diagnostic sera donné par la suite, après l’analyse d’autres paramètres liés à l’immunité naturelle de l’être humain. "Et puis, il y a un traitement" qui est individualisé en fonction de l’ensemble des paramètres à disposition des médecins. Le docteur explique avoir traité plus de 20.000 patients depuis mars 2020. Il estime que, grâce à son diagnostic individualisé, "le risque d’hospitalisation, le risque d’aller en soins intensifs et le risque des décès, est quasiment nul".

 

David Bouillon : la crise de la Covid-19 est "une crise politique"

Or, il regrette que ce type de diagnostic à domicile et en ambulatoire se soit arrêté "en mars 2020". "Je n’arrive pas à comprendre comment une infection virale a sollicité l’arrêt de la médecine générale, l’arrêt de cette médecine en ambulatoire. Alors qu’il y a 15 ans ou 20 ans, on avait 70 à 100 grippes par jour." Selon le docteur, "du moment où on est médecin de terrain et qu’on veut respecter son serment d’Hippocrate", la crise de la Covid-19 est "une crise politique". Il a, par ailleurs, tenté d’alerter les autorités belges et ses collègues médecins. "On se sert de cette crise sanitaire pour kidnapper. Pour retirer cette médecine qui était donc entre les mains des médecins de terrain."

Il juge qu’il est "censuré par les médias" et rappelle qu’il n’a aucune réponse de "la part des responsables politiques". "Il n’y a aucun retour", souligne David Bouillon qui redit avoir été reçu par le Premier ministre belge et le ministre de la Santé en 2018. "Donc on me connaît bien, en réalité, mais ça dérange. Je suis quelqu’un qui dérange parce que je suis à contre-courant."

 

"Dès qu’une maladie est diagnostiquée très tôt, très précocement, on évite les complications"

Concernant les millions de décès liés à la Covid-19 dans le monde, le docteur Bouillon juge que c’est lié au manque de prise en charge. "Dès qu’une maladie est diagnostiquée très tôt, très précocement, on évite les complications et on évite les soins intensifs."

Au lieu du vaccin, il juge nécessaire une prise en charge rapide car "plus le temps passe, plus l’aggravation est grande. Et on sait le prouver à travers notre expertise puisque nous n’avons pas d’hospitalisation quand le traitement est pris dans les 4-5 jours." Selon lui, il n’y aurait tout simplement "aucune hospitalisation à condition que le diagnostic et le traitement soient précoces".

 

 

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Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff chaque jour à 12h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.

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