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Covid-19 : les pharmacies se préparent pour la troisième dose du vaccin

La troisième injection de vaccin contre le Covid-19 pourrait être obligatoire pour les plus de 65 ans et les plus fragiles, pour espérer garder un pass sanitaire valide. Si ce n'est pour l'heure qu'une piste, les pharmacies commandent de nouveau des doses, alors que de plus en plus de centres de vaccination ferment leurs portes.

vaccin troisième dose
La troisième dose de vaccin contre le Covid-19 est proposée aux plus de 65 ans. (Hazem Bader / AFP)

La demande de vaccin contre le coronavirus a baissé, avec un certain manque d'intérêt pour le rappel avec la troisième dose. En conséquence, de plus en plus de centres de vaccination ferment leurs portes. Mais l'exécutif réfléchit à l'intégrer au pass sanitaire : il pourrait ne plus être valide sans ce rappel pour les plus de 65 ans et les personnes les plus fragiles. Pour l'instant, ce n'est qu'une piste évoquée par le gouvernement. En tout cas, la prolongation du pass sanitaire et de l'état d'urgence sanitaire a reçu un premier feu vert de l'Assemblée nationale dans la nuit de mercredi à jeudi.

Pour administrer ce rappel de vaccin, les pharmacies vont être mises à contribution. Certaines, qui avaient décidé de ne plus vacciner de patients, commandent de nouveau des doses. "Logistiquement parlant, c'était compliqué : entre les différents vaccins, les histoires de flacon et de trouver une dizaine de personnes. D'autant plus qu'on avait beaucoup de missions en plus à assurer", indique Laure, pharmacienne dans le XVème arrondissement de Paris. "On peut désormais reprendre parce qu'il y a de la demande, mais aussi parce que la Sécurité sociale incite les gens à le faire en même temps que la vaccination contre la grippe que l'on fait à la base", ajoute-t-elle.

 

Une troisième injection qui ne séduit pas tout le monde

Si la demande reprend, les réticences aussi. A Paris, nombre de passants ne comprennent pas cette incitation à faire le rappel. "Cela ne me paraît pas justifié. Et puis après ce sera une quatrième dose, puis une cinquième, etc. On ne peut pas sans arrêt faire du chantage aux gens comme ça", s'agace une Parisienne. Pour une autre, l'idée d'une nouvelle piqure n'est pas du tout séduisante : "J'en ai marre des piqures et de retourner dans les salles d'attente ! Si encore c'était un bout de chocolat, je me déplacerais peut-être, mais là non !"

Ecoutez le reportage pour Sud Radio de Théo Renaudon

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