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Covid-19 : le secteur de l'événementiel en crise pour les fêtes de fin d'année

Avec les annonces du gouvernement de limiter les rassemblements et de fermer les discothèques pour quatre semaines, le secteur de l'événementiel est en crise. Les professionnels subissent de plein fouet des annulations en cascade. Un coup dur alors que la fin d'année correspond à une grosse partie de leur chiffre d'affaires.

Photo d'illustration (Monica Schipper / Getty Images via AFP)

Les fêtes de fin d'année ont une allure moins festive, cette année encore. Déjà l'an dernier, à cause de la pandémie, la fête était limitée. Le gouvernement demande de restreindre les rassemblements, à l'image des discothèques, contraintes de fermer leurs portes pour quatre semaines à partir de ce vendredi. Une situation subie de plein fouet par les professionnels de l'événementiel, avec des annulations en cascade depuis ces annonces. Finis donc les soirées d'entreprise, les réceptions et autres pots. Organiser des événements sans pouvoir boire ni manger freine de nombreux clients. La plupart préfèrent d’ailleurs annuler. C'est le cas dans l'agence marseillaise où travaille Mélody Bolle. "Ce qui est compliqué, c'est qu'aujourd'hui l'événement festif est problématique. Il y a toujours un moment festif où les salariés boivent un cocktail ou un verre lors d'un événement organisé par une entreprise, donc celui ci ne peut plus avoir lieu", s'agace-t-elle.

Pour limiter la casse, les traiteurs tentent de se réinventer. Installée à St Remy de Provence, Angélique Cancelier a déjà perdu 70.000 euros : "Un entrepreneur qui annule sa réception peut aussi peut-être offrir un panier gourmand à ses collaborateurs. Cela nous permet de maintenir une petite activité. On propose aussi de reporter et de créer des événements au printemps."

56% d'activité en moins

Le gouvernement a promis des aides au cas par cas, mais les règles ne sont pas claires. "On veut vraiment qu'ils suivent filière par filière et qu'il y ait des prêt,

mais aussi des exonérations de charges et le chômage partiel. Il faut mettre cela en charge très très vite parce qu'il faudra rembourser le prêt garanti par l'Etat dans quelques mois", indique Alain Gargani, le président de la confédération des petites et moyennes entreprises des Bouches du Rhône. "Ce PGE va mettre en difficulté beaucoup d'entrepreneurs qui n'auront pas les moyens de le rembourser", ajoute-t-il. Des annonces sont attendues d’ici peu pour ce secteur de l’événementiel, qui doit faire face à une baisse d’activité de 56% en région Provence-Alpes-Côtes-D'Azur.

Ecoutez le reportage de Lionet Maillet pour Sud Radio

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