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Contrat de travail pour Miss France 2022 : "Honteux", estime Geneviève de Fontenay

Un contrat de travail pour les candidates à Miss France 2022 ? Une honte, juge Geneviève de Fontenay, ancienne présidente du concours.

Geneviève de Fontenay miss France
Alexia Laroche-Joubert, présidente de la société Miss France, a annoncé que les candidates à l'élection de Miss France 2022 disposeraient d'un contrat de travail pour le temps du show télévisé. (AFP)

C’est une première dans l’histoire du concours des Miss France : les 29 candidates au concours 2022 auront un contrat de travail pour la durée de la cérémonie, a annoncé Alexia Laroche-Joubert, présidente de la société Miss France.

Geneviève de Fontenay : " Je n’arrive pas à comprendre un truc pareil !"

Qu’en pense Geneviève de Fontenay, ancienne présidente du Comité Miss France, et présidente de Miss Excellence France ? "Cela me dépasse ! Comment peut-on faire ça ?", réagit-elle. "C’est Miss France, cela représente quelque chose. Vous voyez des gens qui en ce moment n’ont pas d’argent, pas à manger comme il faut, cherchent du travail, sont mal payés,… Et des Miss veulent se faire payer pour l’élection ? Je n’arrive pas à comprendre un truc pareil !"

Pour la célèbre dame au chapeau, "c’est une provocation". L'élection de Miss France "n’est plus du tout ce que c’était. Quand elles venaient, on leur payait leur voyage et tout sur place. Mais demander un contrat de travail pour cela…" Cette annonce intervient peu après l’action intentée aux prud’hommes par l’association Osez le féminisme contre les sociétés Miss France et Endemol Production. Selon elle, ce concours "sexiste" viole le droit du travail, et ces sociétés "utilisent des femmes pour fabriquer un programme audiovisuel extrêmement lucratif tout en bafouant le droit du travail."

Geneviève de Fontenay : "Je ne sais pas où l’on va ainsi"

"Quel genre de travail ? Comment peut-on dire cela ?", s’insurge Geneviève de Fontenay. "Miss France, c’est représenter sa région, la mettre en valeur. Vous parlez d’un travail ! C’est honteux, je suis contente d’avoir tourné la page car je ne sais pas où l’on va ainsi… Courbit et Hanouna sont des gens très riches. Aujourd’hui, je suis loin de tout cela."

Du coup, faudrait-il retirer leurs cadeaux aux candidates ? "Bien sûr, estime l’ancienne présidente du Comité Miss France. On leur donne des cadeaux, elles passent un mois de vacances à la réunion. La gagnante avait même une voiture !" A-t-elle peur que ce concours disparaisse à terme ? "Je n’en sais rien. En tout cas, cela n’a plus rien à voir."

Geneviève de Fontenay, ancienne présidente du Comité Miss France et présidente de Miss Excellence France, était l’invitée de Patrick Roger le 18 novembre dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 7h10.

Cliquez ici pour écouter "C'est à la une" avec Patrick Roger

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