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Chaos au Stade de France : "Lallement a répété ses mensonges"

Au lendemain de l'audition du préfet de police de Paris devant le Sénat, les supporters de Liverpool sont en colère.

Après le chaos au Stade de France, l'audition du préfet de police Didier Lallement devant le Sénat ne passe pas à Liverpool.

Stade de France : "Lallement a répété ses mensonges"

"Je dirais que le niveau de colère a encore augmenté, explique Daniel Austin, supporter de Liverpool. Monsieur Lallement n’a pas présenté des excuses. Il a répété les mensonges des ministres de la semaine dernière. Il a répété que les supporters sont à blâmer pour ce qui est arrivé au Stade de France. Qu’ils sont arrivés en nombre devant le Stade de France, sans billet, qu’ils ont poussé les grilles. Il a menti."

"Il a dit pendant l’audition qu’il voulait remercier tous les policiers autour du Stade sans lesquels la situation aurait été plus grave, et qu’il n’y a pas eu de blessés graves. J’ai des amis qui ont été volés, poignardés par des locaux. Quand ils avaient besoin d’une protection après le match, il n’y avait plus personne." Les supporters de Liverpool déposent-ils plainte ? "Ils le font, mais la plupart des plaintes concernent le comportement de la police."

 

"Il a admis avoir créé ce chiffre de 40.000 personnes"

"On a les preuves qu’il y a des blessures graves subies au Stade de France, et causées par la police française, poursuit Daniel Austin, supporter de Liverpool. On a vu les vidéos des gaz lacrymogènes utilisés, où des individus sont visés par des policiers. Cela va contre la loi française. Les vidéos sont en ligne et existent. Monsieur Lallement est venu sans image ni vidéo avec lui pour montrer sa version des événements. Il crée une histoire, la raconte devant le Sénat. Il a admis avoir créé ce chiffre de 40.000 personnes, qu’il n’y avait rien de concret, que c’était juste une invention."

Qu’est-ce qui n’a pas marché au Stade de France ? "Le problème, c’est l’attitude des autorités françaises depuis la décision de recevoir le match en février. Elle a décidé qu’un groupe de supporters étaient des hooligans et qu’il fallait les contrôler. Mais cela n’existe plus depuis des décennies. C’était juste des gens normaux, des familles qui voulaient assister à un match. Même sans violence à l’arrivée au stade, ils ont continué à contrôler ces gens comme des animaux."

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