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Après l’assassinat de Stéphanie Monfermé, le cri du cœur d’une femme de flic

Aurélie Laroussie, présidente de l’Association des femmes des forces de l’ordre en colère (FFOC), basée dans le Lot-et-Garonne, était l’invitée de Patrick Roger le 29 avril dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

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"On aimerait entendre plus ceux qui sont fiers et soutiennent la police et la gendarmerie", confie Aurélie Laroussie. (Bertrand Guay / AFP)

"Pas simplement quand il y a un drame"

Une manifestation d’hommage a récemment été organisée sur les marches du commissariat de police d’Agen. "Ce n’est pas nous qui avons organisé cela, c’était à la demande des citoyens, explique Aurélie Laroussie, présidente de l’Association des femmes des forces de l’ordre en colère (FFOC), basée dans le Lot-et-Garonne. Cela nous a touchés au cœur. C’est vrai que lors de quelque chose de dramatique comme l’assassinat de Stéphanie, tout le monde soutient la police. Il faudrait que ce soit tout le temps et pas simplement quand il y a un drame."

"On a besoin de ce soutien, de la reconnaissance, confie Aurélie Laroussie. C’était l’occasion pour nous de rendre hommage à cette fonctionnaire de police, mais aussi de mettre à l’honneur ces hommes et femmes qui travaillent dans des conditions de plus en plus difficiles. Nous voulions à travers cet hommage honorer la famille et les enfants de Stéphanie."

"La police nationale ne fait plus rêver"

A-t-elle l’impression qu’il n’y a pas assez de reconnaissance et de soutien au travail de la police dans la population française ? "C’est vrai qu’il y a 70% de soutien, constate la présidente de l’Association des femmes des forces de l’ordre en colère. Une minorité très bruyante anti uniformes et forces de l’ordre fait très mal aujourd’hui. On aimerait entendre plus ceux qui sont fiers et soutiennent la police et la gendarmerie."

"C’est quand même un des gros problèmes de notre pays, cette insécurité, cette violence quotidienne, estime Aurélie Laroussie. On les voit toujours avec nos maris et nos femmes agressés. Aujourd’hui, il ne s'agit plus seulement de vouloir blesser les forces de l’ordre. Il y a des gens qui veulent « crever du flic ». On en est là. Mon mari a 20 ans de CRS, son papa, mes beau-frères le sont aussi. La police c'est par conviction dans ma belle famille. Ils sont tous écœurés. Les policiers sont démoralisés, cela devient juste alimentaire. La Police Nationale ne fait plus rêver, quand vous voyez le salaire, les conditions, le manque de soutien. Même chez nous, on n’est plus en sécurité à notre domicile. Nos enfants se font insulter en établissement scolaire. "

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