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Présidentielle 2017 : Emmanuel Macron en tête du premier tour (23,7 %) devant Marine Le Pen (21,7 %)

Par La Rédaction

En ce dimanche de premier tour de l'élection présidentielle, toute la rédaction de Sud Radio se mobilise pour vous faire vivre l'événement. Suivez tout au long de la journée notre live électoral.

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23:55 : C'est la fin de ce live spécial consacré au premier tour de l'élection présidentielle.

Merci à tous de nous avoir suivi. La soirée continue avec une libre antenne sur Sud Radio jusqu'à 1h du matin.

23:36 : Plusieurs membres du Gouvernement se rangent derrière Emmanuel Macron

Face à Marine Le Pen au second tour, Emmanuel Macron pourra compter sur le soutien de plusieurs ministres. Après l'annonce des résultats, Stéphane Le Foll, Marisol Touraine et Audrey Azoulay ont appelé à voter pour le leader d'En Marche !

23:33 : L'UDI appelle "clairement" à voter pour Emmanuel Macron face au "danger" du Front national.

Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, le parti centriste, qui soutenait François Fillon malgré avoir vacillé au moment où les affaires ont éclaté, a appelé à voter pour Emmanuel Macron "pour faire barrage à l'extrême-droite".

"Clairement, sans ambiguïté et sans état d'âme, l'UDI appelle au second tour à faire barrage à l'extrême-droite et à se rassembler derrière Emmanuel Macron."

23:30 : Christine Boutin n'écarte pas l'idée de voter pour Marine Le Pen.

L'ancienne ministre, membre du Parti chrétien-démocrate, présidé par Jean-Frédéric Poisson, qui s'était engagé dans la primaire de la droite, juge "possible", dans une déclaration à l'AFP, de voter pour la candidate du Front national si cette dernière s'engage "sur des points fondamentaux".

23:05 : Sens Commun "refuse de choisir" entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Le mouvement issu de la "Manif pour Tous", qui avait soutenu François Fillon pour le premier tour, ne veut pas donner de consigne de vote : "Comment choisir entre le chaos porté par Marine Le Pen et le pourrissement politique d'Emmanuel Macron", s'est interrogé Christophe Billan, fondateur de Sens Commun, dans un entretien accordé à l'hebdomadaire Famille chrétienne.

23:03 : Emmanuel Macron reçoit un soutien d’Allemagne. Le porte-parole d’Angela Merkel a souhaité "bonne chance" au candidat du mouvement En Marche ! "C'est bien que Emmanuel Macron ait eu du succès avec sa position pour une UE forte, plus une économie sociale de marché. Bonne chance pour les deux prochaines semaines", a écrit Steffen Seibert sur son compte twitter.

22:32 : Emmanuel Macron a pris la parole, après être arrivé en tête du premier tour, dans un long discours :

"Le peuple de France s’est exprimé. Alors que notre pays traverse un moment inédit de son histoire, marqué par le terrorisme, les défis économiques, les souffrances sociales et l’urgence écologique, il y a répondu de la plus belle des manières, en votant massivement. Il a décidé de me porter en tête du premier tour de ce scrutin. Je mesure l’honneur et l’insigne responsabilité qui, ainsi, me revient. Je veux saluer les autres candidats présents au 1er tour. Je sais la déception de celles et ceux qui les soutenaient et la leur.

Je remercie Hamon et Fillon d’avoir appelé à voter en ma faveur au 2nd tour. À tous ceux qui, depuis avril 2016, m’ont accompagné, je veux dire quelques mots. En une année, nous avons changé le visage de la vie politique française. Le sentiment profond, organique, millénaire, qui a toujours porté notre peuple, l’engagement pour la patrie, l’énergie pour l’intérêt collectif, au-delà des divisions, l’ont emporté ce soir. Je n’oublierai jamais la volonté opiniâtre, l’énergie exigeante, que des milliers d’entre vous ont déployé pour que cela advienne. Depuis un an, partout en France, vous avez pris votre part du destin national. Vous avez donné vos jours et quand ils ne suffisaient pas, vous avez donné vos nuits. Ce soir, mes amis, je vous le dois, et je le sais. Il vous revient de poursuivre cet engagement vibrant jusqu’au bout et au-delà. Ne renoncez jamais. N’oubliez jamais ces mois durant lesquels vous avez changé le cours de notre pays. Il vous appartient de poursuivre ce chemin. Je me dois d’aller au-delà et de rassembler les Français. Je ne serais jamais loin de vous et j’aurais toujours besoin de vous. Aux millions de Françaises et de Français qui m’ont fait confiance, je veux dire merci.

Je veux dire que j’en mesure la charge et c’est ce soir une joie grave, lucide qui m’habite. En votre nom, je porterai l’exigence de l’optimisme et la voie de l’espoir que nous voulons pour notre pays et pour l’Europe. Aux miens, je veux dire merci. À ceux qui sont là et à ceux qui ne sont plus. À toute ma famille et à Brigitte, toujours présente et encore davantage, sans laquelle je ne serai pas moi. Désormais, il me revient de rassembler plus largement encore, pour gagner dans 15 jours et demain, pour présider notre pays.

J’ai entendu les doutes, la colère, les peurs du peuple de France, sa volonté de changement. C’est celle-ci qui l’a conduit à écarter des responsabilités les deux grands partis qui la gouvernent depuis plus de 30 ans. Je veux m’adresser à tous les citoyens de France, de la France comme de ceux des outre-mers. Je souhaite, dans 15 jours, devenir votre président. Le président de tout le peuple de France, des patriotes face à la menace des nationalistes. Un président qui protège, qui transforme et qui construit. Un président qui permette à ceux qui veulent innover, entreprendre, travailler, de le faire plus facilement et plus vite. Un président ceux qui sont plus fragiles ou bousculés par la vie, à travers l’école, la santé, le travail, la solidarité.

J’ai entendu vos aspirations à l’alternance véritable. J’aurai besoin de votre vote, j’aurai besoin de votre confiance. J’oeuvrerai dans les 15 jours qui viennent pour que nous puissions, ensemble, rassembler aussi largement que possible autour de ma candidature. La force de ce rassemblement sera déterminante pour présider et pour gouverner.

Le défi, à partir de ce soir, n’est pas d’aller voter contre qui que ce soit. Il est de décider de rompre jusqu’au bout avec le système qui a été incapable de répondre aux problèmes de notre pays depuis plus de 30 ans. Le défi est d’ouvrir une nouvelle page de notre vie politique et d’agir pour que chacun, avec justice et efficacité, puisse trouver sa place en France et en Europe. C’est ça le défi.

C’est pourquoi je veux dès à présent construire une majorité de gouvernement et de transformation nouvelle. Elle sera faite de nouveaux visages, de nouveaux talents. Chacune et chacun peut y avoir sa place. Je ne demanderai pas à ceux qui nous rejoignent d’où ils viennent, mais s’ils sont d’accord pour le renouveau de notre vie politique.

Prenez dès ce soir la part du risque qui vous revient pour me rejoindre, ainsi que la majorité parlementaire que je construirai dès demain. Mes chers concitoyens, vous l’avez fait ! Vous nous avez porté ! Vous avez montré qu’il n’y avait dans notre pays aucune fatalité."

22:18 : Martine Aubry, la maire de Lille, ne prononce pas son nom mais appelle, de fait, à voter Emmanuel Macron. Dans un message posté sur Twitter, elle souhaite voir "tous les républicains […] faire barrage au Front National".

22:13 : Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, est l'invité de Valérie Expert sur Sud Radio pour débriefer ces résultats de 1er tour : "Il y a une porosité plus grande qu’on ne le croit entre l’électorat de François Fillon et Marine Le Pen. François Fillon, ce n’est pas la fracture sociale de 1995. La campagne de Fillon, sur la dernière ligne droite fait que je pense qu’il peut y avoir des départs (vers l'extrême-droite, ndlr). Quant à Jean-Luc Mélenchon, c’est la première fois qu’un candidat de ce niveau va reconquérir de l’électorat ouvrier et de l’électorat des jeunes. C’est une vraie victoire. Dans le Pas-de-Calais, on est à touche touche avec Marine Le Pen, ça fait du bien."

22:03 : Jean-Luc Mélenchon consultera ses militants avant d'annoncer son choix pour le 2nd tour :

"Le résultat n’est pas celui que nous espérions. En toute hypothèse, ce ne sera pas celui qui a été annoncé qui sera le bon. Le ministère de l’Intérieur a réservé sa déclaration jusqu’à ce soir minuit. D’ici là, médiacrates et oligarques jubilent. Rien n’est plus beau pour eux qu’un second tour entre deux candidats qui approuvent et veulent prolonger les institutions actuelles, qui n’expriment aucune prise de conscience écologique et qui, les deux, comptent s’en prendre aux acquis sociaux les plus élémentaires du pays.

Lorsque les résultats officiels seront connus, nous les respecterons. Je ne saurais dire ni faire davantage à cette heure. Chacun, chacune d’entre vous, sait en conscience quel est son devoir. Dès lors, je m’y range. Je n’ai reçu aucun mandat des 450 000 personnes qui ont décidé de représenter ma candidature pour m’exprimer à leur place sur la suite. Elles seront donc appelées à se prononcer sur la plateforme et le résultat de leur expression sera rendu public.

Mon beau pays, ma belle patrie, et vous tous, les gens, nous pouvons être fiers de ce que nous avons entrepris et réalisé. Nous sommes une force consciente et enthousiaste. Je vous appelle à rester groupés, à rester en mouvement et à être un mouvement car les défis que nous avons nommés, sans en cacher aucun ni aucune des difficultés qu’ils soulèvent pour les régler, ces défis restent à relever. Ceux qui prétendent aujourd’hui à l’honneur de nous représenter ont déjà fait la démonstration qu’ils étaient incapables de les penser. Les jours qui viennent restent ceux des caractères et de la conscience. Vous tous, les gens, patrie bien aimée, vous êtes un matin tout neuf qui commence à percer. Fidélité à la devise de la République, liberté égalité, fraternité. Vive la République et vive la France."

21:53 : Nouvelle actualisation des estimations Ifop-Fiducial :

Emmanuel Macron : 23,7 %
Marine Le Pen : 21,7 %
François Fillon : 20 %
Jean-Luc Mélenchon : 19,5 %
Benoît Hamon : 6,1 %
Nicolas Dupont-Aignan : 4,6 %
Jean Lassalle : 1,3 %
Philippe Poutou : 1 %
François Asselineau : 0,9 %
Nathalie Arthaud : 0,6 %
Jacques Cheminade : 0,2 %

21h46 : Sur Twitter, l'ancienne ministre de la Justice, Christine Taubira appelle à voter "sans atermoiement" pour Emmanuel Macron avant de mener le "combat pour les idées de vrai progrès". Soutien de Benoît Hamon lors de la campagne, Christine Taubira s'en était prise plusieurs fois au candidat du mouvement En Marche !, voyant en lui "un pur produit du système". 

21:37 : Depuis le début de soirée, plusieurs centaines de manifestants "antifascistes" sont réunis place de la Bastille. Avant même l'annonce des résultats, plusieurs manifestants ont déclaré "ne pas reconnaître les résultats". Les forces de l'ordre ont été visées par des jets de projectiles, trois personnes auraient été interpellées. 

21:23 : Nicolas Dupont-Aignan prendra une position pour le 2e tour après avoir réuni les instances de son parti.

"La disproportion des moyens financiers, vous avez été près de deux millions à m’accorder votre vote. Je mesure le poids de votre confiance et la responsabilité qui pèse sur mes épaules. Le vote d’adhésion, d’exemplarité, que vous avez exprimé, m’oblige à tout faire pour reconstruire une vie politique en morceaux. Il m’oblige à poursuivre le combat pour un beau patriotisme, humaniste et républicain dont la France a tant besoin ce soir. Il m’oblige, avec ceux qui m’accompagnent, à conforter mon parti, Debout la France, force politique incontournable aujourd’hui dans notre pays.

Quant au second tour, les Français devront effectuer un choix décisif pour leur avenir et celui de leurs enfants. Je réunirai en début de semaine les instances de mon parti Debout la France et en homme libre, le moment venu, je ne me déroberai pas et je ferai part de mon choix. Je ferai part de mon choix comme je l’ai toujours fait en prenant en compte uniquement pour seule préoccupation l’intérêt supérieur de notre nation."

21:15 : Jean-Luc Mélenchon ne valide toujours pas les résultats du premier tour. "Nous ne validons pas le score annoncé sur la base de sondages. Les résultats des grandes villes ne sont pas encore connus. J'appelle à la retenue et les commentateurs à la prudence", déclare Jean-Luc Mélenchon sur Facebook, un peu plus d’une heure après l’annonce des premiers résultats.

 

21:11 : Réaction de Marine Le Pen : "Vous m’avez portée au second tour de l’élection présidentielle. J’en mesure l’honneur, avec humilité et reconnaissance. Je voudrais vous exprimer ma plus profonde gratitude. La première étape qui doit conduire les Français à l’Elysée est franchie. Ce résultat est historique. Il fait reposer sur moi la responsabilité immense de la défense de la nation française, de son unité, de sa sécurité, de son indépendance. Il s’interprète comme un acte de fierté française, d’un peuple qui relève la tête. Il n'a échappé à aucun Français que le système a cherché par tous les moyens à étouffer ce grand débat politique qu’aurait dû être cette élection. Ce grand débat va maintenant avoir lieu. Les Français doivent saisir cette opportunité historique qui s’ouvre. Les Français ont un choix très simple. Soit nous continuons sur la voie d’une dérégulation totale, avec des délocalisations, l’immigration de masse, la libre-circulation des terroristes, soit vous choisissez la France, des frontières qui protègent nos emplois, notre pouvoir d’achat. Vous avez le choix d’une vraie alternance, la grande alternance, l’alternance fondamentale qui mettra en place d’autres politiques. Ce n’est pas avec l’héritier de François Hollande que cette alternance viendra. Il est temps de libérer le peuple français, tout le peuple, sans oublier nos compatriotes d’outre-mer. Il est temps de libérer le peuple français d’élites arrogantes qui veulent lui dicter sa conduite. Je suis la candidate du peuple. Je lance un appel à tous les patriotes sincères, d’où qu’ils viennent, quelles que soient leurs origines, à me rejoindre. Je les appelle à sortir des querelles périmées. Il en va de l’intérêt supérieur du pays. C’est l’essentiel qui est en jeu : la survie de la France. Je les appelle à l’unité nationale, nous les accueillerons fraternellement. Le 8 août, le général De Gaulle disait 'La Grandeur d’un peuple ne provient que de ce peuple'. C’est ce principe que je mettrais en œuvre. Vive le peuple français, vive la République et vive la France."

20:51: Un soutien de plus à droite pour Emmanuel Macron. Le président de la région des Hauts-de-France déclare sur Facebook qu’il mettra, "sans états d’âme et sans ambiguïtés […] un bulletin de vote pour M.Macron" au second tour. "Cette élection présidentielle était imperdable pour la droite et le centre", déplore Xavier Bertrand qui appelle "à barrer la route au Front National et à ses dirigeants"

20:46 : François Fillon votera lui aussi pour Emmanuel Macron.

"Malgré tous mes efforts, je n’ai pas réussi à vous convaincre. Les obstacles mis sur ma route étaient trop nombreux, trop cruels. J’assume mes responsabilités. Cette défaite est la mienne. C’est à mois seul qu’il revient de la porter. J’adresse à ceux qui ont voté pour moi, qui me soutiennent avec dévouement et courage, un message d’amitié et de reconnaissance. À l’occasion des législatives, ils auront l’occasion de faire entendre la voix de la droite et du centre. Ne vous dispersez pas, restez unis et déterminés. La France en a besoin.
Il nous faut choisir ce qu’il y a de préférable pour notre pays. Je ne le fais pas de gaieté de cœur. Le Front national a une histoire connue pour sa violence et son intolérance. Son programme économique et sociale mènerait notre pays à la faillite. Je vous l’assure, l’extrémisme ne peut qu’apporter malheur et division à la France. Il n’y a pas d’autre choix que de voter contre l’extrême-droite. Je voterai pour Emmanuel Macron. J’estime de mon devoir de vous le dire avec franchise. Il vous revient à réfléchir à ce qu’il y a de mieux pour votre pays et vos enfants. Mon rêve, pour nos enfants, c’est qu’ils puissent vivre dans un pays libre, fraternel et fier de ses valeurs. C’était mon ambition, c’était mon projet, mon rêve. Ce rêve est en chacun d’entre vous. L’avenir de la France est d’abord dans vos mains. J’ai confiance en vous. Je suis fier d’être l’un des vôtres. Un Français qui aime son pays et qui croira toujours en lui."

20:43 : L'ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, appelle à son tour, sur Twitter, "tous les républicains" à voter Emmanuel Macron au deuxième tour face à Marine Le Pen. 

20:30 : Estimations affinées Ifop-Fiducial des résultats du 1er tour :

Emmanuel Macron : 23,3 %
Marine Le Pen : 21,6 %
François Fillon : 20,1 %
Jean-Luc Mélenchon : 20,1 %
Benoît Hamon : 6,3 %
Nicolas Dupont-Aignan : 4,6 %
Philippe Poutou : 1,1 %
Jean Lassalle : 1,1 %
François Asselineau : 1,0 %
Nathalie Arthaud : 0,6 %
Jacques Cheminade : 0,2 %

20:27 : Emmanuel Macron a réagi auprès de nos confrères de l'AFP : "On tourne clairement aujourd'hui une page de la politique française. Les Français ont exprimé leur désir de renouvellement. Notre logique est désormais celle du rassemblement que nous poursuivrons jusqu'aux élections législatives."

20:26 : Après la qualification pour le deuxième tour de Marine Le Pen, sa nièce Marion Marion Maréchal-Le Pen souligne une "victoire historique des patriotes et des souverainistes", et se dit satisfaite d'un "clivage clair" avec l'autre qualifié Emmanuel Macron. "Cela fait 15 ans qu'il n'y avait pas eu de candidat souverainiste qui soit parvenu au deuxième tour", a rappelé la députée FN du Vaucluse, évoquant "une grande victoire idéologique".

Autre réaction du côté du Front National. Le vice-président du parti, Florian Philippot, appelle dimanche "tous les électeurs, y compris ceux de Fillon" à voter pour Marine Le Pen au second tour. "Je lance un appel à tous les électeurs, et y compris bien sûr les électeurs qui ont fait le choix de M. Fillon, et qui ont pu avoir le sentiment qu'au premier tour on leur a un peu volé leur élection", a déclaré le député européen sur France 2, estimant que la candidate du FN avait réussi à imposer "le patriotisme à tous les niveaux".

20:24 : Le Premier ministre Bernard Cazeneuve appelle lui à voter pour Emmanuel Macron. C'est le cas également de Cécile Duflot, l'ancienne candidate EELV battue lors de la primaire du parti écologiste.

20:22 : Le Parti socialiste n'avait pas réalisé un score aussi bas depuis 1969 et Gaston Defferre, qui avait réuni 5,01 % des voix, provoquant une refondation profonde du Parti socialiste, devant mener à l'arrivée au pouvoir de François Mitterrand douze ans plus tard.

20:19 : Benoît Hamon appelle à voter Emmanuel Macron. Le candidat socialiste qui a récolté 6,1 % des suffrages, a pris la parole quelques minutes après l'annonce des résultats : 

"J’ai échoué à déjouer le désastre qui s’annonçait depuis plusieurs mois et plusieurs années. J’en assume pleinement la responsabilité. C’est la seule attitude que me dicte mon éthique politique. Cet échec est une profonde meurtrissure. L’élimination de la gauche par l’extrême-droite pour la seconde fois en 15 ans n’est pas seulement une lourde défaite électorale. Elle signe une défaite morale, en particulier pour la gauche. La gauche, toute la gauche, doit entendre dès ce soir votre message. Je suis fier d’avoir mené une campagne fondatrice qui a redonné sa place à la magnifique jeunesse de notre pays, mais aussi une dimension sociale, écologique, européenne. Ce sont autant de graines semées pour l’avenir. La gauche n’est pas morte. Vous n’attendez pas une recomposition d’appareils, les arrangements d’un vieux monde politicien. Vous attendez une renaissance. Ce soir, elle est douloureuse, demain, elle sera féconde. Il nous faut être à la hauteur du moment. J’appelle à battre le plus fortement possible le Front national, à battre l’extrême-droite en votant pour Emmanuel Macron, même si celui-ci n’appartient pas à la gauche et n’a pas vocation à la représenter demain. Je fais une distinction claire entre un adversaire politique et une ennemie de la politique. l’heure est grave, le combat continue. Dès le second tour, dès les législatives. Je ne pense qu’à celles et ceux qui nous attendent. Je ne déserterai jamais. Pas seulement parce que c’est le devoir de la gauche, mais parce que c’est le combat de ma vie. Je ne renoncerai jamais à parler à l’intelligence du grand peuple que vous êtes."

20:14 : Quelques minutes après l’annonce des résultats, Christian Estrosi, François Baroin, Jean-Pierre Raffarin appellent à voter Emmanuel Macron au deuxième tour. "Madame Le Pen et son clan représente un danger majeur pour l’unité de la nation", estime le président de la région PACA. "Gaulliste de toujours et pour toujours, je considère qu’il est du devoir de chaque Français, de chaque républicain et de tous les démocrates de faire cause commune, au-delà de nos différences, pour éviter à notre pays d’entrer dans cette voie mortifère", ajoute Christian Estrosi dans son communiqué. 

20:09 : Caroline Ricros, en direct du QG de François Fillon, raconte l'ambiance, avec des militants très déçus : "Énormément de déception. Ce n’est pas la fête. Il y a un silence important qui s’est installé depuis quelques minutes. Les militants sont écœurés, déçus. Certains ont même l’intention de ne pas aller voter au 2nd tour. Des militants effondrés."

20:07 : Maximilien Carlier, notre envoyé spécial à Hénin-Beaumont, au QG de Marine Le Pen : "Des drapeaux bleu blanc rouge partout. Les gens sont émus, des militants très satisfaits, sauf une personne déçue parce qu’elle ne voulait absolument pas voir Macron au 2nd tour de la présidentielle, parce qu’il représente un risque pour le 2nd tour. Tout le monde attend Marine Le Pen qui devrait venir dans les prochaines minutes."

20:00 : Selon les estimations Ifop-Fiducial pour Sud Radio, CNews et Paris Match :

Emmanuel Macron : 23,6 %
Marine Le Pen : 21,6 %
François Fillon : 20,3 %
Jean-Luc Mélenchon : 19,6 %
Benoît Hamon : 6,1 %
Nicolas Dupont-Aignan : 4,6 %
Jean Lassalle : 1,3 %
Philippe Poutou : 1 %
François Asselineau : 0,9 %
Nathalie Arthaud : 0,6 %
Jacques Cheminade : 0,2 %

20:00 : D'après les estimations Ifop-Fiducial pour Sud Radio, CNews et Paris Match, le 2e tour opposera Emmanuel Macron, crédité de 23,6 % des voix, et Marine Le Pen (21,6 %). François Fillon termine en 3e position, avec 20,3 % des suffrages, juste devant Jean-Luc Mélenchon (19,6 %). Benoît Hamon termine loin derrière les quatre premiers, avec 6,1 % des voix, juste au-dessus de Nicolas Dupont-Aignan (4,6 %).

 

 

19:34 : L'abstention pour ce premier tour est estimée à 20 %, selon une réactualisation de la prévision Ifop-Fiducial.

19:00 : La plupart des bureaux de vote ont fermé. Seules les bureaux de vote des grandes villes avaient droit à une dérogation pour rester ouverts jusqu'à 20h.

18:00 : Émission spéciale premier tour en direct sur l'antenne de Sud Radio et en Live sur Facebook et Twitter.

 

17:50 : La rédaction de Sud Radio se mobilise pour vous faire vivre cette grande soirée électorale. Édition spéciale dès 18h autour de Patrick Roger avec les ambiances dans les QG où sont déployés nos envoyés spéciaux, le point sur la participation. Puis, après l'annonce des résultats, les premières réactions jusqu'à 22h. Ensuite, Valérie Expert prend le relais pour débriefer ce 1er tour. Et de minuit à 1h du matin, Patrick Roger reprend le micro pour une libre-antenne et pour vous donner la parole.

 

 

17:20 : Selon une estimation Ifop-Fiducial pour Sud Radio, CNews et Paris Match, la participation définitive pourrait atteindre les 81 %.

 

17:05 : Impressionnant dispositif de sécurité à proximité du QG de Benoît Hamon.

 

17:01 : Le taux de participation à 17h est de 69,42 % contre 70,59 % en 2012.

 

16:15 : Pas d'affiches de Marine Le Pen dans les bureaux de vote à l'étranger, en raison d'un oubli du FN qui n'aurait pas remis les documents dans les délais impartis. Précisions ➔ bit.ly/2oi9A6w

 

 

14:19 : Selon les chiffres officiels du ministère de l'Intérieur, la participation à midi en métropole (28,54%) est le troisième meilleur taux depuis le scrutin de 1974. Le record appartient toujours à l'élection présidentielle de 2007, lors de laquelle le taux à la mi-journée avait atteint 31,21%.

12:43 : Pour assurer la sécurité des électeurs en cette période où le risque terroriste demeure élevé, 3 jours après l'attaque qui a coûté la vie à un fonctionnaire de police sur les Champs-Élysées, plus de 50 000 policiers et gendarmes, assistés de 7 000 militaires de l'opération Sentinelle, sont mobilisés ce dimanche.

12:35 : Un premier incident a été signalé. Deux bureaux de vote ont été brièvement fermés à Besançon (Doubs) après la découverte d'une arme dans un véhicule volé, qui était stationné à proximité des lieux. "Il ne s'agit pas du tout d'un acte terroriste, il s'agit d'une affaire de droit commun", a déclaré le directeur départemental de la sécurité publique, Benoît Desferet. 

 

 

12:21 : Jean-Luc Mélenchon, dernier candidat à se rendre aux urnes, a voté dans le Xe arrondissement de la capitale.

 

 

12:00 : Le taux de participation à la mi-journée est de 28,54%, un chiffre en très légère hausse par rapport à 2012.

 

11:46 : François Fillon, candidat de la droite et du centre dont la campagne a été ternie par de nombreuses affaires, a voté dans un bureaux de vote parisien du VIIe arrondissement.

 

 

11:10 : François Asselineau, candidat de l'UPR, a voté dans le XIe arrondissement de Paris.

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11:01 : Au tour de Marine Le Pen de voter dans son fief d'Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, devant de nombreux journalistes.

 

 

10:36 : Favori désigné des sondages depuis plusieurs semaines, le candidat du mouvement "En marche!", Emmanuel Macon, a voté au Touquet (Pas-de-Calais) en compagnie de son épouse.

 

 

10:30 : Le ministère de l'Intérieur rappelle aux Français, non sans un certain humour, que "c'est le jour J".

10:18 : Philippe Poutou a voté dans la ville de Bordeaux, où il exerce la profession d'ouvrier aux usines Ford.

 

 

10:15 : Le président de la République François Hollande vient de voter dans la ville de Tulle (Corrèze), dont il était le maire entre 2001 et 2008.

 

9:57 : Le candidat socialiste Benoît Hamon vote à son tour dans la ville de Trappes (Yvelines).

 

 

9:30 : Nathalie Arthaud a voté. La candidate de Lutte ouvrière a glissé son bulletin dans l'urne, peu après 9h00 à Pantin (Seine-Saint-Denis).

 

9:08 : Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) est le premier candidat à voter dans son fief de Yerres (Essonne).

 

9:05 : Un certain nombre de personnes ont déjà glissé leur bulletin dans l'urne et l'ont fait savoir sur twitter - parfois avec humour - à travers le hashtag #avoté, spécialement mis en place par le réseau social à l'occasion de cette élection présidentielle.

 

8:01 : Les habitants des territoires et départements d'outre-mers, ainsi que les ressortissants français résidant en Amérique, ont pour leur part déjà voté.

8:00 : Les bureaux de vote sont ouverts en France métropolitaine.

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