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Manuel Valls critique le "sectarisme" de Benoît Hamon, le candidat du PS lui répond

Par Benjamin Rieth avec AFP

L'ancien Premier ministre a dénoncé le "sectarisme" de Benoît Hamon, engagé dans une "dérive" selon lui, lors d'une réunion à huis clos de ses soutiens à l'Assemblée nationale, mardi soir.

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Manuel Valls n’apprécie pas la campagne de Benoît Hamon et il n’a pas hésité à le faire savoir à ses soutiens réunis mardi à l’Assemblée nationale. L’ex-Premier ministre a estimé que le candidat du Parti socialiste était engagé dans une "dérive" empreinte "d'une forme de sectarisme"

Manuel Valls a précisé qu’il n’apporterait pas son parrainage à Benoît Hamon. "Je n’ai aucune leçon de responsabilité ou de loyauté à recevoir", a répondu l’ancien Premier ministre aux critiques d’une partie du PS mécontente qu’il n’ait pas apporté sa signature au vainqueur de la primaire. 

Benoît Hamon se dit capable de rassembler toute la gauche

Invité du journal de 20h sur TF1, Benoît Hamon a réagi à cette décision se disant "surpris" par la décision de l'ex-Premier ministre. "Je suis dans une situation particulière, puisque celui que j'ai battu devant les électeurs, selon des modes de délibération parfaitement transparents, décide de ne pas parrainer ma candidature", a déploré le candidat.

 "Moi, je ne me sens pas trahi, mais sans doute les électeurs de la primaire se sentent-ils aujourd'hui trahis", a également déclaré le candidat du Parti socialiste, appelant "les Français de gauche à submerger ces petits calculs".

"En démocratie, le respect de la parole donnée c'est important. En démocratie, le respect de l'issue du scrutin, c'est important. Sinon, comment lutter efficacement contre toutes celles et ceux qui mettent en cause la démocratie, comment lutter efficacement contre le Front national quand justement soi-même on ne respecte pas le verdict des urnes", a précisé Benoît Hamon.

Certains que son projet peut rassembler "toutes les composantes de la gauche", de "la gauche modérée" à la "gauche radicale", l'ex-frondeur a concédé "qu'il y avait des points positifs dans le bilan" du quinquennat de François Hollande, mais "qu'on ne gagne pas une élection présidentielle sur un bilan".

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