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Le regard libre d'Elisabeth Lévy - Coronavirus, entre vérités et mensonges

Selon notre éditorialiste Elisabeth Lévy le gouvernement joue de beaux discours et ne cessent de nous dire que croire et que penser alors même qu'il se contredit. C'est ce qu'il s'est passé avec la chloroquine, les masques et le gel hydroalcoolique. Jusqu'à quand ?   Vous voulez revenir sur le discours des médecins. La science […]

Selon notre éditorialiste Elisabeth Lévy le gouvernement joue de beaux discours et ne cessent de nous dire que croire et que penser alors même qu'il se contredit. C'est ce qu'il s'est passé avec la chloroquine, les masques et le gel hydroalcoolique. Jusqu'à quand ?

 

Vous voulez revenir sur le discours des médecins.

La science a parlé, alors ferme-là. Depuis quelques semaines, c’est un peu ce que répliquent nombre de politiques, de médecins et plus encore de journalistes à quiconque ose ébrécher l’unanimisme ambiant. Certes, parole des sachants et des soignants doit être prioritaire mais ne saurait interdire aux autres Français les questions voire de sérieux doutes.

Qu’est-ce qui vous permet de douter, vous êtes médecin ?

Non, mais je suis logique, comme la plupart des Français. J’observe que la science ne s’exprime pas d’une seule voix, nous connaissons tous le nom du Dr Raoult. J’observe aussi qu’elle a varié dans le temps. Les médecins qui disaient hier c’est une grippe demandent aujourd’hui un confinement à la chinoise. On ne leur reproche pas d’avoir varié mais cela relativise leur ton péremptoire et plus encore leurs exigences. Nous ne sommes pas en médecinocratie, ils conseillent le gouvernement, ils ne l’ont pas remplacé. Mais on doit leur faire confiance pour conseiller des mesures sanitaires. Eh bien qu’ils arrêtent d’insulter notre bon sens en nous racontant des bobards. Trois exemples. La chloroquine, les masques, les tests. Passons sur mystères autour de la chloroquine, médicament en vente quasi libre jusque-là requalifié en substance vénéneuse depuis que la possibilité de son efficacité dans le traitement du CV a été évoquée. Comprnne qui pourra.

Pour les masques et des tests, les médecins ne sont pas responsables de notre impéritie

Non, mais nous prennent pour des buses en nous serinant qu’ils ne servent à rien. La vérité, c’est que ce que nous n’avons pas est décrété inutile. Nécessité fait loi.

- Les masques.

Le 26 février, Salomon déclarait que la pénurie
n’était pas un sujet. Aujourd’hui, pénurie évidente. Et au lieu
de nous dire qu’il y a des priorités, soignants, policiers,
travailleurs essentiels, ce que nous pouvons parfaitement
entendre, on nous raconte que ces masques ne protègeraient
pas le citoyen lambda (qui ne sait pas s’il est ou non infecté) et
ses proches. Et d’ailleurs qu’il ne saurait pas le mettre. Promis,
on regardera le tuto de Sibeth NDiaye.

Le sujet qui monte, ce sont les tests.

Mêmes palinodies. Samedi : nous avons choisi une autre
stratégie. Tu parles Charles, nous n’avons rien choisi du tout
puisque des tests nous n’en avons pas. Prétendre qu’il serait
inutile de savoir qui est infecté au minimum contre-intuitif.
D’ailleurs, depuis dimanche, il semble que ça pourrait être utile.
En attendant, un nouveau front, gel hydro-alcoolique doit être
réservé aux hôpitaux. Je vous parie que dans trois jours, le Pr
Salomon nous dit que ça ne sert absolument à rien.

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