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Le 2nd tour est "un choix de civilisation" pour Marine Le Pen

Par Jérémy Jeantet

En meeting à Villepinte, la candidate du Front national, dans une salle chauffée par Nicolas Dupont-Aignan, a qualifié Emmanuel Macron de "candidat d'une continuité morbide".

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Le projet d'Emmanuel Macron, c'est "En marche ou crève". En meeting à Villepinte, Marine Le Pen a de nouveau attaqué son adversaire, Emmanuel Macron, "candidat d'une continuité morbide, soutenu tous les jours par François Hollande, qui ne cesse d'appeler à voter pour lui. L'adversaire du peuple français, c'est toujours le monde de la finance. Mais aujourd'hui, il a un nom, un visage, un parti, il présente sa candidature et tout le monde rêve de le voir élu, c'est M. Macron."

"Emmanuel Macron est le candidat sortant, a lancé Marine Le Pen. Et ce candidat sortant, nous allons le sortir ! Je lui demande de dire à quelle sauce il veut manger les Français : qui sera son Premier ministre ? Combien de députés socialistes sortant seront investis par son mouvement aux législatives ?"

Insistant sur l'opposition qui est offerte aux Français pour ce second tour, elle a évoqué "un choix historique, peut-être même un choix de civilisation".

Juste avant qu'elle ne monte sur scène, c'est son nouveau soutien, Nicolas Dupont-Aignan, celui qui sera nommé Premier ministre si elle est élue présidente de la République, qui a pris la parole pour chauffer la salle. "Élire Emmanuel Macron, ce François Hollande junior, immature et agité, reviendrait à enfermer définitivement la France dans la prison de l'Union européenne", a scandé le président de Debout la France.

Il a également critiqué le front républicain qui s'est mis en place pour appeler à voter Emmanuel Macron, notamment à droite : "Il y a les peureux, les trouillards, qui hésitent, tergiversent, fuient. Il y a aussi les traîtres, comme les dirigeants Les Républicains qui, après avoir tant combattu et critiqué Emmanuel Macron, se sont couchés devant lui à 20h15 dimanche dernier. Je n'imagine pas un instant Philippe Seguin ou Charles Pasqua trahir des millions d'électeurs pour sauver leur peau plutôt que de sauver la France. Alors, oui, je suis fier de mon choix. Je n'aurais jamais pu me regarder dans le miroir de l'Histoire de France s'il avait manqué une seule voix pour gagner dimanche."

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