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La bataille des législatives a déjà commencé

Par Mathieu D'Hondt

L'élection présidentielle achevée, tous les regards se tournent désormais vers les législatives qui auront lieu les 11 et 18 juin prochain.

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Emmanuel Macron aussitôt élu président de la République, une autre élection va désormais agiter la sphère politico-médiatique, les législatives. L'issue du scrutin, prévu les 11 et 18 juin, s'annonce plus que jamais incertaine et de nombreuses questions restent en suspens. Emmanuel Macron va-t-il obtenir une large majorité ? Combien de socialistes se présenteront-ils sous l'étiquette "En marche !" ? Le Front national va-t-il devenir un véritable groupe d'opposition ?

Changement de nom pour le mouvement "En marche !" et le Front national 

À peine élu, l'ex-ministre des Finances a fait savoir, par la voix du secrétaire général d'En marche ! Richard Ferrand, que son mouvement allait changer de nom dans l'optique des législatives et qu'il serait désormais un parti politique à part entière, répondant au nom de "La République En Marche !".

Le tout nouveau chef de l'État doit obtenir une large majorité s'il veut gouverner à sa guise. Tout l'enjeu sera donc de savoir combien de candidats, issus des partis traditionnels, vont être investis sous l'étiquette de cette nouvelle formation politique. Rien n'a encore été officialisé mais certains, comme l'ex-Premier ministre Manuel Valls par exemple, se sont fendus de tweets en forme d'appel du pied. Comprenne qui pourra.

Du côté du Front national, le principal enseignement de la soirée reste cette volonté de "transformation" du parti, souhaitée par Marine Le Pen. Fort d'un nouveau record de voix (10,6 millions), le parti frontiste doit conserver cette dynamique électoral pour les législatives s'il souhaite constituer un groupe d'opposition crédible au Parlement. En tout cas, cela se fera sans Nicolas Dupont-Aignan - en dépit du soutien de ce dernier pendant l'entre-deux-tours - qui a confirmé que son parti restera "indépendant" et présentera ses propres candidats.

 

Mélenchon appelle ses électeurs à se mobiliser, Hamon souhaite une gauche unie pour être majoritaire

Fidèle à sa ligne de conduite, Jean-Luc Mélenchon a immédiatement appelé ses électeurs à se mobiliser pour les législatives, dès l'annonce des résultats. Cette mobilisation peut, selon lui, permettre la création d'une "nouvelle majorité parlementaire" et ainsi fragiliser le pouvoir de celui qu'il qualifie de "nouveau monarque présidentiel", dont le programme s'apparente à une "guerre contre les acquis sociaux".

Enfin, Benoît Hamon, qui a enregistré le pire score pour un candidat du PS depuis Gaston Defferre en 1969, a lancé un appel à toutes les gauches afin de s'unir et ainsi obtenir une majorité à l'Assemblée nationale.

 

 

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