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Julien Denormandie : "Certains essaient de refaire le match de la présidentielle"

Par Mathieu D'Hondt

Julien Denormandie (Secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires) était ce vendredi l'invité du petit-déjeuner politique au micro de Patrick Roger, Christophe Bordet et Michaël Darmon.

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Julien Denormandie, Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation interviewé par Benjamin Glaise et Laurence Garcia sur Sud Radio, à 8h10, dans "C'est à la une".

Invité du petit-déjeuner politique de Sud Radio ce vendredi, au micro de Patrick Roger, Christophe Bordet et Michaël DarmonJulien Denormandie (Secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires) a réagi aux critiques émises par Olivier Besancenot et d'autres figures de l'extrême gauche à l'encontre d'Emmanuel Macron, accusé de faire preuve d'arrogance en cette période de conflit avec les cheminots.

"On ne fait pas des réformes pour le plaisir mais parce que c'est nécessaire"

Alors que l'ancien porte-parole de la LCR et du NPA a récemment fustigé l'attitude du chef de l'État, M. Denormandie a été invité à commenter ces propos, qui, selon lui, ne correspondent pas à la réalité. "Je ne sais pas si cela appelle énormément de réponses pour être honnête. Est-ce que nous sommes arrogants ? Absolument pas ! Est-ce que le vocabulaire utilisé (par Besancenot) est le bon ? Je ne suis pas sûr non plus. Je pense que l'on a un gouvernement qui est profondément à la tâche, profondément à l'écoute et dans la concertation. J'ai mené toute la campagne présidentielle, je connais Emmanuel Macron depuis un bout de temps et je peux vous dire que sa marque de fabrique, celle du gouvernement et d'Édouard Philippe, c'est de toujours être dans cette méthode de la discussion, de la concertation, de partir des problèmes réels pour ensuite trouver les solutions", a-t-il ainsi rétorqué.

Évoquant ensuite ce que certains qualifient de "Macron bashing" mais aussi les attaques émanant de plusieurs personnalités d'extrême gauche telles que Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, Pierre Laurent, ou encore François Ruffin, le secrétaire d'État les a balayées d'un revers de manche, considérant que ces derniers n'acceptent pas le fait d'avoir échoué à la présidentielle. "Je pense que certains essayent de faire un troisième tour de la présidentielle, c'est-à-dire que l'on refait le match ! Un match que certains ont perdu et ce match, c'était l'élection présidentielle !", a-t-il affirmé.

Et l'intéressé de justifier au passage l'action du gouvernement, qui agit avant tout par nécessité, selon lui, notamment concernant la réforme de la SNCF. "Vous ne faites pas des réformes pour le plaisir de faire des réformes, vous faites des réformes parce que c'est nécessaire. Aujourd'hui, c'est nécessaire de transformer la SNCF, pas pour se faire plaisir, mais pour améliorer la qualité du service. La réalité est là. (...) Notre méthode sera toujours dans la consultation, la concertation, avec beaucoup de calme, de sérénité et, en même temps, une détermination totale. Pourquoi ? parce qu'avec la SNCF, c'est la qualité du service public qui est en jeu. Les prix des billets n'ont cessé d'augmenter alors que la qualité du service n'a cessé de diminuer", a-t-il ainsi martelé. "On a toujours dit très clairement qu'il n'y aurait aucune privatisation de la SNCF", a-t-il encore insisté.

>> Retrouvez l'intégralité de l'interview de Julien Denormandie, invité du petit-déjeuner politique

 

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