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Jordan Bardella : "Mais qui gouverne le pays pendant la campagne ?"

Par La Rédaction

Jordan Bardella était l’invité politique de Patrick Roger le 13 mai sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 7h40.

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Tête de liste du Rassemblement national pour les Européennes, Jordan Bardella était l'invité politique du Grand matin Sud Radio. "Je me suis engagé à l’âge de 16 ans, il y avait alors cette impression qu’UMP et PS, c’était un peu la même chose. Quand Bellamy dit qu'il faut arrêter de re-localiser les migrants par quotas dans nos villages, mais c'est eux qui le votent à Bruxelles ! Sur le discours, c’est un peu « bel alibi ». Mais il a, sur sa liste, des gens qui font tout le contraire, qui ont voté en faveur du libre échange, de crédits pour la Turquie… Je ne me sens aucun point commun avec eux".

"Attaquez-nous à la loyale !"

Que pense-t-il des accusations de collusion avec Steve Bannon ? "Est-ce que vous vous rendez compte du délire ? On rencontre le directeur de campagne de Donald Trump, et on est accusé d'intelligence avec l'ennemi ? Il y a une menace pour la sécurité nationale ? La ficelle est assez usée, Mme Loiseau a du mal à faire décoller sa campagne, et nous attaque avec des boules puantes. Ces parlementaires proches de la majorité seront poursuivis pour diffamation". "Comme on est en tête à quinze jours du scrutin, on essaye de nous attaquer sur les terrains les plus déloyaux qui existent, estime la tête de liste RN. Mais il y a un vrai problème de fond derrière cette affaire : les banques françaises ne nous prêtent pas. Steve Bannon, ex directeur de campagne de Donald Trump, a du réseau. On a sollicité son carnet d'adresses, même si cela n'a pas abouti. Attaquez-nous à la loyale !"

Quid de son prétendu emploi fictif au Parlement européen ? "Quelle enquête ? Quel emploi fictif ? J’ai travaillé pendant quatre mois et demi comme attaché parlementaire en 2015, à mi temps, quand j’étais étudiant en deuxième année de fac, se défend Jordan Bardella. Je ne suis mis en cause dans aucune enquête de justice, aucune enquête administrative du Parlement. Je ne vais pas me coucher devant les injonctions des journalistes de Challenges qui ont sorti cela. On nous ressort cette histoire d'emplois fictifs à chaque fois, à l'approche d'un scrutin, quand nous sommes en tête".

Un vote sanction aux européennes

"On est au coude à coude, rappelle la tête de liste RN. On est la seule liste en mesure d’arriver devant Emmanuel Macron. Je dis aux Français : ne vous dispersez pas. Si Macron arrive en tête, le rouleau compresseur va se remettre en marche, il se sentira légitimé dans sa politique. Le seul langage que connaissent ces gens, c'est la fessée électorale". Par ailleurs, estime le candidat, "pendant que les ministres sont en meeting, pendant que la candidate est sous tutelle, le pays n’est pas gouverné. Je préfèrerais que le Président et le Premier ministre mettent leur énergie à lutter contre le chômage, à baisser les impôts, et à lutter contre l’insécurité qui pourrit la vie des Français, et dont on n’a pas parlé durant ce Grand débat, qui a quand même coûté 12 millions d’euros".

Jordan Bardella rend également hommage aux deux militaires Français morts en libérant des otages. Mais pas au président de la République dans ces circonstances : "Je trouve qu’il en fait trop. Il profite du moindre événement, aussi tragique soit-il, pour essayer de faire de la récupération électorale. Moi, je me serais abstenu de toute forme d’hommage ou de geste laissant penser à un hommage à ces otages. Ils devaient être secourus, mais ils ont fait preuve d'irresponsabilité. Ils ont évidemment pris des risques. Je tiens à rendre hommage à nos deux militaires. Ils font partie désormais de ces héros français, comme Arnaud Beltrame".

 

 

 

Cliquez ici pour écouter  "L’invité politique”  avec Patrick Roger

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