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Direct 1er tour des législatives : La République en Marche largement en tête

Par Jérémy Jeantet

Ce dimanche, les Français sont appelés aux urnes pour renouveler l'Assemblée nationale. 577 sièges sont à pourvoir. Suivez le premier tour de ces élections législatives en direct sur Sud Radio.

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23h21 : C'est la fin de ce live consacré au premier tour des élections législatives. Merci à tous de nous avoir suivi.

23h15 : Najat Vallaud-Belkacem se qualifie pour le second tour, mais avec 17 % des suffrages mais, contre 36 % à Bruno Bonnell, candidat La République en Marche, elle est en ballottage très défavorable pour le second tour dans la 6e circonscription du Rhône.

23h13 : Marisol Touraine, l'ancienne ministre de la Santé, arrive en tête dans la 3e circonscription de l'Indre-et-Loire, avec 28 % des suffrages. Elle est en ballottage favorable pour le second tour.

22h57 : L'ancienne dirigeante d'EELV, Cécile Duflot, serait, selon des résultats partiels, éliminée dès le premier tour à Paris.

22h54 : Manuel Valls annonce qu'il arrive en tête du 1er tour dans la 1re circonscription de l'Essonne.

22h47 : L'ancienne ministre et ancienne dirigeante d'EELV Emmanuelle Cosse est éliminée dès le premier tour dans la 3e circonscription de Seine-Saint-Denis.

22h45 : Dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine, Thierry Solère arrive en tête et est en passe d'être réélu.

22h40 : C'est au tour des résultats parisiens de tomber. Marielle de Sarnez, Benjamin Griveaux et Nathalie Kosciusko-Morizet sont en ballottage et qualifiés pour le second tour. Henri Guaino, lui, est éliminé dès le premier tour.

22h34 : L'entourage de Benoît Hamon a indiqué à l'AFP que l'ancien candidat PS à l'élection présidentielle avait été éliminé dès le premier tour.

22h21 : En attendant les résultats de la 1re circonscription de l'Essonne, Manuel Valls arrive en tête à Évry, avec 34 %, suivi de Farida Amrani, de La République en Marche (20,5 %).

 

22h06 : Marine Le Pen est en ballottage favorable après le premier tour dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, où elle réunit 46 % des suffrages. Elle affrontera au 2nd tour Anne Roquet, de la République en Marche (16 % au premier tour).

22h04 : Sale soirée pour les socialistes. Jean-Christophe Cambadélis est éliminé dès le premier tour, tout comme Patrick Mennucci dans la circonscription de Jean-Luc Mélenchon ou encore Aurélie Filippetti.

22h01 : Christian Jacob en tête au premier tour dans la 4e de Seine-et-Marne avec 32,42 % des suffrages. Il affrontera au 2nd tour Emmanuel Marcadet (REM, 26,05 %).

21h55 : L'ancienne ministre Juliette Méadel éliminée dès le premier tour, où elle ne récole que 8,31 % dans la 10e circonscription de Seine-et-Marne. Le second tour opposera la candidate REM Stéphanie Do (38,12 %) au candidat de la France Insoumise Maxime Laisney (15,02 %).

21h52 : Pour Rachida Dati, invitée de Sud Radio, les Républicains restent "la première force d'opposition dans le pays" : "On assiste à la fin de la gauche, à la fin du PS, mais pas à la fin des Républicains. Ils ont encore un réacteur, ils ont encore des idées. On est la première force militante du pays. On l’a oublié, c’est pour ça que j’en veux aux dirigeants. La campagne était un plébiscite pour ou contre Emmanuel Macron. On n’a pas débattu de son projet de réforme du droit du travail. Son projet de loi antiterroriste me pose aussi question, comme magistrate de formation. Le PS, aujourd’hui, est explosé. Hollande a commencé le boulot et Cambadélis a fait le reste. On n’en est pas là. La première force d’opposition aujourd’hui, c’est quand même la droite. J’adore la politique, j’aime le débat public, j’aime les idées. Si le projet de loi qui est sur la table nous correspond, pourquoi on voterait contre ? On n’est pas totalement des imbéciles, même si le spectacle qu’on a donné pourrait faire douter. Ce qu’on veut, c’est l’intérêt du pays. Est-ce que ce nouveau parti est à droite ou à gauche ? L’assistanat, on n’y est pas favorable. La méritocratie, on y est favorable, on n’est pas pour l’élitisme. Ce qui nous a tué, c’est la primaire. Ça a créé des tensions, des rivalités, ça a été la surenchère. Ça a été tout et n’importe quoi."

21h39 : Dans la 1re circonscription de la Somme, Pascale Boistard (PS) éliminée avec 7 % des suffrages. François Ruffin (FI), avec 24,32 % des suffrages et Nicolas Dumont (REM) avec 34,13 % des suffrages s'affronteront au 2nd tour.

21h32 : Nicolas Bay éliminé au premier tour dans la 6e circonscription de Seine-Maritime. Le 2nd tour opposera le candidat REM Philippe Dufour (26 %) au candidat communiste Sébastien Jumel (22,82 %).

21h27 : Bruno Le Maire arrive largement en tête du premier tour dans la 1re circonscription de l'Eure et, avec 44,46 % des suffrages, il est en très bonne position pour le 2nd tour. Il affrontera la candidate frontiste Fabienne Delacour (22 %).

21h25 : Florian Philippot est de peu en tête du premier tour dans la 6e circonscription de Moselle, avec 23,79 % des suffrages, juste devant Christophe Arend (REM) 22,01 %

21h23 : L'ancien ministre de l'Intérieur, Mathias Fekl, est éliminé dès le premier tour dans la 2e circonscription du Lot-et-Garonne. Avec 17 % des suffrages, la faible participation ne lui permet pas de se maintenir au 2nd tour, qui opposera la candidate FN Hélène Laporte (20,32 %) et Alexandre Freschi (REM) avec 28,39 %

21h21 : La socialiste Delphine Batho (29,79 %) est au coude à coude avec la candidate En Marche! (31,60 %).

21h20 : L'ancien ministre de la Défense, Jean-Jacques Urvoas, en grande difficulté dans la 1e circonscription du Finistère. Avec 19,77 % des suffrages, il est devancé par Annaïg Le Meur (République en Marche!), avec 38,21 %.

21h18 : Stéphane Le Foll en ballottage favorable dans la 4e circonscription de la Sarthe, avec 30,31 %. Il affrontera au 2nd tour un candidat Les Républicains, Emmanuel Franco (22,15 %).

21h15 : Dans la 1e circonscription du Loir-et-Cher, Rama Yade ne recueille que 5,65 % des suffrages. Le second tour opposera un candidat MoDem à un candidat Front national.

21h12 : Louis Aliot est arrivé en tête du premier tour dans la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales (30,80 %), juste devant la candidate du MoDem Christine Espert (29,11 %).

21h10 : Pierre-Yves Bournazel, au micro de Sud Radio, annonce être arrivé en tête dans sa circonscription, devant l'ancienne ministre du Travail Myriam El Khomri : "Pour l’instant, on est dans le dépouillement, mais sur des bureaux représentatifs, je suis en tête largement. Il faut attendre que les choses se confirment, vraisemblablement devant El Khomri et devant la France Insoumise. J’étais porte-parole d’Alain Juppé et j’ai reçu le soutien d’Édouard Philippe. Je crois que les réformes que nous devons mener sont des réformes qu’on a toujours portées dans la droite modérée. Je crois qu’il est temps d’unir nos forces. Les Français adhèrent à ce renouvellement et aussi à l’idée qu’il faut associer tous les réformateurs et tous les modérés du pays pour réussir ces réformes. Le principal en politique n’est pas le parti, mais l’adhésion à des valeurs et des idées. Les idées qu’on a toujours défendues sont portées aujourd’hui par Édouard Philippe. Les Français adhèrent à cette idée qu’il faut associer les modérés et les réformateurs et qu’il y en a marre des oppositions frontales et systématiques. J’appelle tous ceux qui croient aux réformes de s’associer à cette démarche, en poussant le président et le Premier ministre a faire des réformes en profondeur."

21h04 : Marie Sara, au micro de Christine Bouillot pour Sud Radio, a affiché sa confiance de l'emporter au 2nd tour contre Gilbert Collard : "Nous sommes extrêmement contents. Nous devrions gagner dimanche prochain sans aucun problème. Je vais continuer, comme je l’ai fait, à être à l’écoute des gens, continuer avec acharnement le travail sur le terrain, travail qui a marché puisque le résultat est formidable. Il y a un mois de cela, personne ne pouvait imaginer que je sois devant Collard. On va continuer avec détermination et calme ce travail de terrain, avec la force d’Emmanuel Macron et d’En Marche! derrière moi. Avec beaucoup de respect, j’espère discuter avec la candidate des Républicains, aussi avec celle des Insoumis. Nous avons tous besoin d’être unis, sans sectarisme, pour faire barrage au Front national. Ici, bien entendu, c’est ce merveilleux espoir que donne Macron, sans sectarisme, avec une volonté de réforme à l’écoute de tout le monde. Adapter aussi, je l’espère, les réformes aux territoires. J’ai entendu les problèmes de formation, de chômage, d’éducation. Nous sommes sur un territoire avec beaucoup de richesse. On s’aperçoit que, depuis cinq ans, il ne s’est rien passé. J’ai voulu redonner de la lumière à mon territoire et au Gard. Je prends, si je suis élue dimanche prochain, ça comme une mission pour aider mon pays, pour aider ma région que j’aime, qui m’a construite, qui m’a tout donné. Je suis là pour ça, dans le projet d’Emmanuel Macron et parce que je ne peux pas imaginer qu’à notre époque, on puisse encore voter pour les extrêmes."

20h59 : Le Premier ministre Édouard Philippe s'est exprimé sur les résultats : "Malgré l'abstention, le message des Français est sans ambiguïté. Vous avez été des millions à signifier votre attachement au projet de renouvellement du président de la République, projet que nous avons déjà commencé à mettre en œuvre. Le Gouvernement a présenté aux partenaires sociaux son programme de travail des 18 prochains mois pour moderniser notre droit du travail. Nous allons procéder avec méthode et dans le respect des partenaires sociaux. La France est de retour. Depuis un mois, le président a su incarner la confiance, la volonté et l’audace. Le Gouvernement illustre un rassemblement radicalement nouveau. L’Assemblée nationale incarnera le nouveau visage de notre République, une République forte, rassemblée et attentive aux intérêts de chacun."

20h55 : Richard Ferrand annonce être arrivé en tête dans la 6e circonscription du Finistère, avec 34 % des voix : "Les résultats semblent annoncer une majorité stable et durable qui sera nécessaire pour mettre en œuvre le projet du président de la République. Il faut continuer l’effort de rassemblement de toutes les forces progressistes de notre pays, pour faire en sorte que, dimanche prochain, il y a it une majorité qui nous permette de réussir ce qu’on veut entreprendre pour le pays. Il faut rester humble. C’est dimanche prochain que se concrétiseront les élections des candidates et des candidats qui portent le projet de LREM et du président Macron. Malgré vos efforts méritoires, les Finistériennes et les Finistériens m’ont renouvelé leur confiance à hauteur de 34 %. Dans toutes les grandes communes comme les plus petites, il y a eu l’expression de cette confiance. Ils ont jugé, ils me connaissent. J’ai lu aujourd’hui que je n’étais présent qu’au moment des élections. Les Centre-Bretonnes et les Centre-Bretons ont eu une autre appréciation. Nous allons continuer à rassembler, à faire en sorte que le projet de Macron trouve sa concrétisation par une majorité forte à l’Assemblée nationale."

20h52 : Jean-Luc Mélenchon a pris la parole à son tour : "Il y a une très nette et incontestable avance du parti du président de la République. Pour autant, les résultats montrent aussi une situation politique instable et en trompe-l’œil. L’immensité de l’abstention montre qu’il n’y a pas de majorité dans ce pays pour détruire le code du travail, réduire les libertés publiques, ni pour cajoler les riches, ce qui figure au programme du parti du président. Le pays n’a pas cru qu’il était possible de faire autre chose, autrement. C’est à nous de l’en convaincre. La France Insoumise, mouvement politique complètement neuf, a mis en première ligne toute une série de candidatures totalement nouvelles. Elle est récompensée en étant confirmée dans sa position éminente, telle que l’avions constituée à l’élection présidentielle."

20h49 : Jean Lassalle devancé au premier tour par le candidat En Marche! dans la 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques, avec 17 % des voix contre 25 % selon des résultats encore partiels. Le 2e tour reste ouvert.

20h45 : Jean Glavany éliminé dès le premier tour. Dans la 1re circonscription des Hautes-Pyrénées, le socialiste Jean Glavany, malgré ses 14,61 % au premier tour, ne peut se maintenir au second à cause de la faible participation. Le 2nd tour opposera un candidat de la République en Marche, Jean-Bernard Sempastous, arrivé largement en tête avec plus de 43 % des suffrages, à une candidate de la France Insoumise, Sylvie Ferrer (15,4 %).

20h38 : Marie Sara et Gilbert Collard aux coudes à coudes, 32 % des voix, selon notre envoyée spéciale, Christine Bouillot, dans la 2e circonscription du Gard. Très peu de voix séparent les deux candidats, on parle de 52 voix. Un duel va donc se jouer la semaine prochaine, dans un territoire où Marine Le Pen avait réalisé de très bons scores pendant l'élection présidentielle.

20h30 : Marine Le Pen, qui a recueilli 45 % des suffrages au premier tour dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais. Elle aussi a alerté sur le risque de voir En Marche bénéficier d'une trop large majorité et appelé à un sursaut de la mobilisation des "électeurs patriotes" : "Ces élections législatives, à la suite de l’élection de Macron, n’ont soulevé aucun enthousiasme chez les Français. Cette abstention catastrophique doit poser la question du mode de scrutin, qui écarte des millions de nos compatriotes des urnes et d’une représentation digne de ce nom. Les scores que nous enregistrons nous permettent d’être présents dans nombre de seconds tour, témoin de l’enracinement du vote pour notre mouvement. Le parti de M. Macron est en train d’absorber le PS et LR qui font des scores historiquement bas. Il y a un nombre dérisoire de triangulaires. Dans de nombreuses circonscriptions, nos candidats seront opposés à EM ou LR. Les différents appels à faire battre le FN ont été lancés dès avant le 1er tour dans les deux camps. Cette alliance n’étonne guère. On se souvient du soutien de LR à Macron au 2e tour de la présidentielle. Ces deux partis sont en réalité main dans la main. Les électeurs patriotes doivent massivement se rendre aux urnes dimanche, pour nous apporter la victoire dans de nombreuses circonscriptions. Il faut une opposition face à la politique catastrophique que nous prépare Emmanuel Macron. Il faut dans le cadre de cette recomposition envoyer des députés patriotes prêts à s’opposer à la politique mondialiste de Macron et porter les valeurs qui sont les nôtres. Il reste une semaine pour mobiliser les électeurs. Le taux d’abstention montre que nous avons des réserves de voix considérables."

20h25 : François Baroin a réagi à son tour à ces résultats : "Il reste une semaine pour mettre en lumière les différences qui existent entre nos candidats et ceux d’En Marche! dans un débat projet contre projet. Nous ne pouvons plus accepter de hausses d’impôts aussi spectaculaires qui menacent d’étouffer notre économie. Nous voulons sortir du carcan des 35h, En Marche propose le statut quo. Nous demandons un moratoire sur la fermeture des services publics en milieu rural. Nous voulons réarmer puissamment l’État face au terrorisme, restaurer son autorité et tourner le dos au laxisme pénal. À ceux qui se sont abstenus, à ceux qui ont exprimé un vote de colère et d’exaspération, notre pays attend un pouvoir équilibré. Un sursaut est indispensable pour porter un maximum de candidats de la droite à l’Assemblée nationale."

20h20 : Jean-Christophe Cambadélis : "Mes chers compatriotes, avec 50 %, l'abstention atteint ce soir un niveau historique jamais observé depuis 1958. Le premier tour des élections législatives est également marqué par le recul sans précédent de la gauche dans son ensemble et notamment du Parti socialiste. Ce soir, tout indique que la majorité absolue est déjà acquise pour la République en Marche! Le second tour de dimanche prochain sera celui de l'amplification ou du pluralisme. Si cette majorité absolue est encore amplifiée, elle sera quasiment sans opposition réelle et nous aurons une Assemblée nationale sans pouvoir de contrôle ni débat démocratique. Notre démocratie ne peut se permettre d'être malade. Notre pays doit affronter de multiples défis. Il n'est ni sain ni souhaitable qu'un président ayant rassemblé seulement 24 % des suffrages au 1er tour de la présidentielle et élu au 2nd tour par le seul rejet de l'extrême-droite bénéficie du monopole de la représentation nationale. Cette contradiction démocratique pèserait sur tous les actes du quinquennat. L'unanimisme est le terreau de l'aveuglement et le ferment des tensions."

20h18 : Catherine Barbaroux, présidente d'En Marche! par intérim, a réagi aux résultats : "Les Français souhaitent que l’action engagée par Emmanuel Macron depuis l’élection présidentielle soit poursuivie. Ils ont exprimé leur volonté de voir siéger à l’Assemblée nationale une majorité à la fois cohérente et large pour être plus efficace. Le résultat du 1er tour, aussi bon soit-il, doit nous inviter à l’humilité et à la responsabilité, mais aussi à l’engagement pour relever les défis. Nous sommes reconnaissants de la confiance que vous avez accordée à tous les nouveaux visages de la politique. Tous n’ont pas la même sensibilité politique mais tous partagent la même volonté d’agir et de réussir pour le progrès. Je tiens à remercier tous nos candidats."

20h15 : Les premières réactions commencent à tomber après les premiers résultats de ce premier tour. Bernard Accoyer, des Républicains, parle d'un "résultat décevant".

20h12 : Christophe Castaner, dans la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence, recueille 44,04 % des suffrages au 1er tour et est en ballottage favorable pour le second. Il affrontera, dans un duel, Guy Walter, de la France Insoumise (16,55 %) au 2nd tour.

20h02 : Jérôme Fourquet, de l'Ifop, analyse ces résultats au micro de Sud Radio : "Poursuite et amplification de la dynamique en faveur d'Emmanuel Macron et ses candidats. Une droite qui se maintient à son niveau, en dépit de la déstabilisation causée par l'entrée de plusieurs des siens dans la majorité gouvernementale. Cette bonne résistance s'explique sociologiquement, car elle s'appuie beaucoup sur la partie âgée de la population qui s'est plus mobilisée. Front national et France Insoumise sont en retrait, avec des catégories populaires et plus jeunes qui se sentent moins concernés et subissent un effet de démobilisation notable."

20h00 : Selon les estimations Ifop-Fiducial pour Sud Radio, CNews et Paris Match, les résultats du 1er tour des élections législatives donnent La République en Marche largement en tête.

La République en Marche! : 32,5 %
Les Républicains / UDI : 20,5 %
Front national : 14 %
France Insoumise : 11 %
Parti socialiste : 7,5 %
Parti communiste : 3;5 %
Divers ou sans étiquette : 3,5 %
EELV : 3 %
Divers gauche : 1,5 %
Divers droite : 1,5 %
Debout la France : 1 %
Extrême-gauche : 0,5 %

17h52 : Les circonscriptions à suivre :

6 ministres sont candidats pour ces législatives :

Richard Ferrand (6e circonscription du Finistère)
Bruno Le Maire (1e circonscription de l'Eure)
Annick Girardin (Français de l'étranger - Saint-Pierre-et-Miquelon)
Christophe Castaner (2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence)
Marielle de Sarnez (11e circonscription de Paris)
Mounir Mahjoubi (16e circonscription de Paris, face à Jean-Christophe Cambadélis)

À suivre également :

1e circonscription de l'Essonne (Manuel Valls)
4e circonscription des Bouches-du-Rhône (Jean-Luc Mélenchon, Patrick Mennucci)
1e circonscription de la Somme (François Ruffin, Pascale Boistard)
6e circonscription du Rhône (Najat Vallaud-Belkacem)
7e circonscription de Seine-Saint-Denis (Alexis Corbière, Razzi Hammadi)
8e circonscription de l'Essonne (Nicolas Dupont-Aignan)
2e circonscription du Gard (Gilbert Collard)
11e circonscription du Nord-Pas-de-Calais (Marine Le Pen)
10e circonscription des Yvelines (Aurore Bergé, Jean-Frédéric Poisson)
 

17h00 : La participation à 17h est de 40,35 % selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. On pourrait, si la tendance se confirme, se diriger vers le plus faible taux de participation au premier tour des élections législatives de toute la Ve République.

 

 

14h35 : Comme pour l'élection présidentielle, ce premier tour des législatives est placé sous haute sécurité. 50 000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour assurer le bon déroulement du scrutin, sur fond de menace terroriste.

12h35 : Avec 19,24 % de participation à midi, le chiffre est en forte baisse par rapport à l'élection présidentielle (28,54 %), mais surtout par rapport aux dernières législatives, en 2012 (21,06 %). Il y a cinq ans, le taux de participation pour le premier tour avait atteint 57,22 %.

C'est en Île-de-France que les taux de participation sont les plus faibles : 11,68 % des électeurs seulement ont voté à Paris, 10,50 % en Seine-Saint-Denis, 13,33 % dans les Yvelines, 14,36 % dans le Val-de-Marne et 15,05 % en Essonne.

À l'inverse, les départements qui ont le plus voté à la mi-journée sont le Gers (29,46 % de participation à midi), la Corrèze (28,88 %), la Creuse (26,22 %), l'Indre (26,18 %) et le Cantal (25,52 %).

12h15 : Manuel Valls, ancien Premier ministre, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, et François Bayrou, Garde des Sceaux, ont également voté en fin de matinée.

 

 

12h13 : Jean Garrigues, historien spécialiste de la politique française, était l'invité de Sud Radio à midi. Il est revenu sur les enjeux de ce scrutin législatif, notamment l'importance de réunir suffisamment de députés pour former un groupe parlementaire : "C’est très important d’avoir un groupe parlementaire parce que dans les discussions publiques des textes, mais aussi dans la composition des commissions, le fait d’être dans un groupe parlementaire vous donne une audience, une possibilité d’être entendu, qui n’est pas celle de ceux qui n’ont pas de groupe. Vous avez une conférence des présidents de groupe qui se réunit, qui fixe l’agenda des sessions de l’assemblée nationale. Si vous n’êtes pas représenté, vous êtes, au fond, un député de second rang."

12h11 : Invité de Sud Radio ce midi, Frédéric Dabi a détaillé les effets d'une faible participation sur le scrutin : "On sait qu'une faible participation ou une forte abstention a un impact sur le résultat électoral. C'est le résultat d'un différentiel entre un camp qui va fortement se mobiliser, peut-être celui de la République en Marche et d'autres camps qui se mobiliseront un peu moins. Et rappelons que, pour pouvoir se maintenir, il faut obtenir au moins 12,5 % des inscrits. Donc, plus la mobilisation est faible, plus les chances de voir une triangulaire ou même une quadrangulaire au second tour seront faibles."

12h02 : Peu avant midi, le président de la République, Emmanuel Macron, a voté au Touquet.

 

 

12h00 : Comme attendu, la participation à 12h n'est que de 19,24 % selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. C'est moins qu'en 2012 et en 2007 à la même heure.

 

 

11h02 : Marine Le Pen, présidente du Front national et candidate aux législatives à Hénin-Beaumont, a voté elle aussi dans la matinée.

 

 

9h50 : L'ancien président de la République, François Hollande, a lui aussi voté à Tulle.

 

 

8h30 : Le Premier ministre Édouard Philippe a voté à son tour, sur une machine électronique.

 

 

8h20 : Richard Ferrand a été la première personnalité politique à glisser son bulletin dans l'urne. Candidat dans le Finistère et chahuté par des affaires remontant à l'époque où il était directeur général des Mutuelles de Bretagne, le ministre de la Cohésion des territoires joue gros dans ce scrutin.

 

 

8h10 : Ne manquez pas, à midi, un flash spécial sur Sud Radio avec les premiers chiffres de la participation. Et, à partir de 18h, grande soirée autour de Patrick Roger avec les premiers résultats dès 20h, suivi d'un débrief avec Valérie Expert de 22h à minuit.

8h00 : Les bureaux de vote sont ouverts.

7h50 : Bienvenue dans ce live consacré au premier tour des élections législatives sur Sud Radio.

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