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Chaos au Stade de France : "Le dispositif de police était adapté !" estime Maud Brégeon

Maud Brégeon, porte-parole de Renaissance et candidate aux législatives, était l'invitée du “petit déjeuner politique” sur Sud Radio.

Stade de France
Maud Brégeon, interviewée par Patrick Roger sur Sud Radio, le 30 mai, dans "le petit déjeuner politique".

Fiasco du Stade de France samedi 28 mai, image de la France, compte à rebours des législatives, guerre en Ukraine : Maud Brégeon a répondu aux questions de Patrick Roger.

Stade de France : "Plusieurs milliers de supporters sont arrivés sans billet ou avec de faux billets, essentiellement des supporters britanniques"

Maud Brégeon revient sur les scènes chaotiques lors de la finale de la ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid. Que sait-on des dysfonctionnements ? "Plusieurs milliers de supporters sont arrivés sans billet ou avec de faux billets, essentiellement des supporters britanniques, précise Maud Brégeon. Le dispositif de police était adapté en terme de nombre, tient-elle à souligner. 6.800 policiers et gendarmes, c'est colossal. C'est ce qui a permis de ne pas avoir de blessés graves ou de drames plus importants. Il n'y a pas eu de problème dans les fan-zones ni les aéroports. Mais la situation reste intolérable, reconnaît-elle. Il faut savoir d'où ça vient, c'est pour ça que le préfet de police de Paris a saisi la justice pour savoir d'où venaient ces faux billets".

Pour la porte-parole de Renaissance, "il faut comprendre comment ce type de faux billets arrivent. Il y a des précédents, rappelle-t-elle, notamment lors de la finale de l'Euro 2021 à Londres. Des supporters britanniques étaient arrivés avec de faux billets, ce n'est pas la première fois que ça arrive. Il faut maintenant que les organisations sportives notamment arrivent à déceler les failles". Des voyous sont également venus agresser les supporters. "Il y a eu quelques centaines de jeunes venus des quartiers alentours, confirme Maud Brégeon, mais l'essentiel du problème vient bien des milliers de supporters venus sans billet".

 

Maud Brégeon : "Jean-Luc Mélenchon n'aime pas les policiers et les gendarmes, ni l'Europe"

Ces incidents peuvent-ils avoir des conséquences sur la campagne des élections législatives, et renforcer l'opposition ? "Sur le terrain, les sujets qui reviennent sont le pouvoir d'achat, l'écologie, la santé, l'école, souligne Maud Brégeon. C'est ça qui fait le coeur du débat politique. Ce sont les réponses concrètes qu'on apporte aux électeurs qui leur donne envie de donner une majorité au président de la République. Pour qu'on puisse faire avancer le pays". Selon elle, "un député incarne une politique nationale, ça va bien au delà des phénomènes ponctuels". "On a besoin d'avoir une majorité la plus solide et stable possible".

Les sondages donnent une légère avance au premier tour à l'alliance de gauche NUPES. "Ce que j'entends sur le terrain, c'est qu'ils font peur aux électeurs de gauche, affirme Maud Brégeon. Une partie de la gauche a vocation à donner une majorité au président de la République et ne pas se laisser aspirer et diluer dans ce qui est Jean-Luc Mélenchon. Pour elle, Jean-Luc Mélenchon n'est pas n'importe quelle gauche. Il n'aime pas les policiers et les gendarmes, n'aime pas l'Europe. Il a une vision particulière de ce qu'est l'économie, avec des impôts qui augmenteraient, une écologie qui serait restrictive". "Les Français ne veulent pas ça".

 

 

Retrouvez "L’invité politique" chaque jour à 8h15 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger et Cécile de Ménibus.

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