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Baroin considère que la primaire a "tué" les Républicains et salue "l’audace" de Macron

Par Benjamin Jeanjean

Dans une interview à paraître ce jeudi dans Paris-Match, François Baroin est revenu sur la dernière campagne présidentielle, lors de laquelle Les Républicains ont été emporté par la vague Macron.

François Baroin lors du congrès de l'association des maires de France le 31 mai 2016 à Paris (©AFP)

Annoncé grand favori de la dernière élection présidentielle, François Fillon est tombé de très haut en ne se classant que troisième du premier tour, plombé par les affaires judiciaires le concernant.  À quelques jours du premier tour des élections présidentielles, Les Républicains pansent encore les plaies de cette défaite inattendue, sous le leadership du maire de Troyes François Baroin. Ce dernier évoque justement cette défaite dans une interview à paraître ce jeudi dans les colonnes de Paris-Match. Il regrette notamment le manque de leadership naturel à droite.

François Baroin regrette le choix de la primaire

"Jusqu’à Nicolas Sarkozy, notre leader s’est toujours imposé naturellement. Après la défaite de 2012, la droite a choisi la voie de la primaire pour désigner son chef. Avec le recul, je considère que cela nous a affaiblis. La primaire nous a tués", a-t-il ainsi déclaré. "Si [le projet de François Fillon] avait été le meilleur, il nous aurait permis de franchir le premier tour de la présidentielle. J’observe que 80% des propositions des programmes de François Fillon, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy étaient proches. On a rajouté la défiscalisation des heures sup et la baisse de 10% de l’impôt sur le revenu, abandonné la hausse de la TVA mais gardé la suppression de l’ISF. La droite est contre la hausse des impôts", a-t-il par ailleurs ajouté.

"Emmanuel Macron a développé des qualités indéniables"

S’il s’oppose à Emmanuel Macron sur une partie de son programme, François Baroin reconnaît toutefois des qualités au nouveau président. "Je lui reconnais de l’audace, celle d’avoir défié en très peu de temps le président et le Premier ministre sous le quinquennat précédent. Il a eu une très bonne interprétation psychologique de la personnalité de Manuel Valls. Quant à François Hollande, il l’a roulé. Ensuite, il a développé des qualités indéniables pendant la campagne, notamment une réelle envie, ce qui est la clef, et il a commis peu d’erreurs", a-t-il concédé.

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