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Affaire Ferrand : l'ouverture d'une enquête "ne change rien aux règles fixées"

Par Benjamin Rieth avec AFP

L’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Brest, jeudi, ne change rien à la situation de Richard Ferrand, a fait savoir l’entourage du Premier ministre. Le Président a lui décidé de ne pas s’exprimer.

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La pression continue de monter autour de Richard Ferrand, actuel ministre de la Cohésion des territoires. Jeudi matin, le parquet de Brest a ouvert une enquête préliminaire estimant que seules des investigations permettraient de lever les incertitudes qui pèsent dans ce dossier. Mais pour l’entourage du Premier ministre, ce nouveau volet judiciaire dans l’affaire Ferrand ne change rien aux règles fixées par Édouard Philippe, à savoir la démission d’un membre du gouvernement en cas de mise en examen. "Le Premier ministre s'est exprimé. Il a fixé des règles claires. On est à l'intérieur de ces règles", a-t-on affirmé à Matignon.

De son côté, le président Emmanuel Macron, en déplacement dans le Morbihan, a refusé de s’exprimer sur l’ouverture de cette enquête préliminaire. "Je ne répondrai pas", a déclaré le chef de l'Etat, interrogé par la presse. Déjà interrogé à Vannes par BFMTV, le chef de l’État avait répondu: "Je suis d'abord venu voir les Bretons et les Bretonnes. J'étais hier (mercredi) à Saint-Nazaire et je voulais passer un peu de temps et rester un peu avec les Françaises et les Français. C'était ce que nous avons fait hier soir. Et, puis là, je vais maintenant vers Lorient".

Même son de cloche pour Jean-Yves Le Drian, président du conseil régional de Bretage, présent lors du déplacement du président de la République. Interrogé par l'AFP, il a répondu: "Je ne parle pas de M. Ferrand. Je suis en visite avec Emmanuel Macron".

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