En décrétant une interdiction provisoire d’entrée sur le territoire américain pour les ressortissants du Yémen, de l’Iran, l’Iran, la Libye, la Somalie, la Syrie et le Soudan, Donald Trump s’est attiré les foudres d’une bonne partie de l’opinion publique mondiale. Plusieurs grandes manifestations ont notamment eu lieu ces derniers jours aux Etats-Unis pour protester contre cette mesure.Alors que François Hollande a appelé le pensionnaire de la Maison Blanche à la "responsabilité", deux nouveaux dignitaires étrangers ont fait entendre leur voix ce mercredi.Ainsi, le président irakien Fouad Maasoum a qualifié dans un communiqué de "choc" la mesure décidée dès son entrée en fonction par Donald Trump, rappelant le conflit armé qui oppose aujourd’hui l’Irak et les terroristes de l’État Islamique. Maasoum demande ainsi à Washington d’être "juste avec les gens qui combattent le terrorisme avec le sang de leurs fils et leurs ressources au nom du monde entier, y compris des Etats-Unis". Cette semaine, le Parlement irakien a appelé à appliquer la réciprocité de ce décret aux ressortissants américains.De son côté, le Vatican a lui aussi fait part de sa "préoccupation" suite à ce décret très controversé. "Naturellement, il y a de la préoccupation. Nous sommes les messagers d’une autre culture, celle de l’ouverture", a confié Mgr Angelo Becciu, numéro 3 du Vatican, à la chaîne catholique Tv2000.
L’Irak et le Vatican déplorent le décret anti-immigration de Trump
Par Benjamin Jeanjean
Alors que l'une des toutes premières mesures de Donald Trump à la Maison Blanche a été d'interdire l'entrée sur le sol américain des ressortissants issus de sept pays très majoritairement musulmans, les réactions se succèdent parmi les dirigeants du monde entier.
