Le 3 octobre 2025 à 21h05, RMC Story diffuse "Le Bigdil – Saison 2". Ce soir, une spéciale médiévale.
Vincent Lagaf : "On va faire la spéciale Mécanique, je la conseille à tout le monde"
En tout, 3 millions d'euros de cadeaux seront mis en jeu… "Quand on m'a proposé de resigner le Bigdil, j'ai demandé à ce qu'on fasse une réunion avec les dirigeants en leur disant : 'Écoutez, moi, je reprends le Bigdil, mais il faut vraiment qu'on me donne les moyens de faire des cadeaux qui fassent rêver. Parce que c'est vrai que gagner un aspirateur, c'est bonard. Mais entre gagner un aspirateur et gagner toute une cuisine américaine, il y a une différence. Faire gagner un séjour dans un camping, c'est très bien. Mais faire gagner un séjour aux Bahamas, c'est quand même deux choses différentes'", a commenté Vincent Lagaf.
"Ils l'ont bien compris. Ils m'ont donné les moyens de faire d'abord des émissions qui sont toutes thématisées, donc qui coûtent plus cher. Il y a vraiment un gros budget. On va faire la spéciale Mécanique. Je la conseille à tout le monde parce qu'on on a vraiment mis les petits plats dans les grands et les grands dans les très grands. Comme ce soir, c'est une émission qui est vraiment plaisante à regarder parce que personne ne se prend au sérieux. Les candidats viennent pour s'amuser. Le public est là par nostalgie, et les cadeaux sont vraiment sympas", a poursuivi Vincent Lagaf.
"Le candidat s'est professionnalisé"
Vincent Lagaf raconte que le candidat dans les jeux à la télévision a changé. "Le changement de notre époque, c'est que le candidat s'est professionnalisé. Les gens viennent jouer à la télévision… Alors je ne vais pas dire qu'ils en font un métier, mais il y a de plus en plus de personnes qui font de plus en plus d'émissions de télé. Donc, ils prennent une petite habitude, ils comprennent les ficelles du métier. Et c'est vrai que c'est un plus parce qu'on a des gens qui sont moins traqueurs. Il y a des gens qui ont de la répartie, il y a des gens qui sont à l'aise en public, qui sont à l'aise devant les caméras. Et c'est plus facile de bosser avec quelqu'un qui vous renvoie la soupe plutôt que de bosser avec quelqu'un qui est tétanisé par le trac."
Vincent Lagaf ne répète pas ses émissions et ne rencontre pas les candidats avant l'émission, sauf pour une chose… "Je vois les candidats 30 secondes avant le générique pour savoir si je peux plaisanter avec tout. C'est toujours l'angoisse de me dire : 'Je vais déconner avec la famille, et il y a un enfant qui est terriblement malade, ou alors on a perdu une grand-mère'. C'est la seule chose. Je vais voir les candidats et je leur dis : 'Est-ce qu'on peut plaisanter avec tout, ou est-ce qu'il y a des sujets que vous voulez qu'on n'aborde pas ?'. Un jour, il y a un monsieur en fauteuil qui m'attrape par la main et qui me dit : 'Moi, j'ai rien à cacher, juste si on peut éviter de dire que je suis handicapé…'", a raconté Vincent Lagaf.
Cliquez ici pour retrouver l'intégralité de l’interview média en podcast.