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Olivier Marchal : "Je ne suis pas encore trop vieux, je ne suis pas encore à jeter !"

L’acteur Olivier Marchal, que vous retrouvez chaque lundi sur France 2 dans la saison 3 de la série "Les Rivières Pourpres", était l’invité de Valérie Expert et Gilles Ganzmann sur Sud Radio le 15 mars dans "Le 10h - midi".

Olivier Marchal, invité de Valérie Expert dans "Le 10h - midi" sur Sud Radio. © AFP

Olivier Marchal : "Je ne suis pas encore trop vieux, je ne suis pas encore à jeter !"

France 2 diffuse chaque lundi à 21h05 depuis lundi 8 mars, 4 soirées inédites de la série "Les Rivières Pourpres", inspirée du roman culte du maître du thriller, Jean-Christophe Grangé. Olivier Marchal incarne le commissaire Pierre Niémans, au côté d'Erika Sainte, qui joue le lieutenant Camille Delaunay. "J'étais un peu sceptique, reconnaît l'acteur, je me suis demandé si les gens n'allaient pas se lasser. Ça a fait un carton, on est contents ! Selon lui, la patte de Jean-Christophe Grangé, qui a créé la série, y est pour beaucoup, il a un vrai public. Et puis il faut croire que le tandem avec ma copine Erika Sainte, qui est une formidable actrice et une formidable partenaire humainement et professionnellement, plaît au public ! Et tant mieux, je ne suis pas encore trop vieux, je ne suis pas encore à jeter !" souligne-t-il avec humour.

L'acteur a une très bonne image auprès du public, qui l'aime énormément, confirme Gilles Ganzmann. "Je suis ravi, les gens me témoignent beaucoup de sympathie. Il y a toujours 5% de haineux dès que je prends des positions un peu pro-flics. Je me fais traiter de facho, de réactionnaire, mes filles se font menacer de mort et moi aussi, déplore-t-il, mais on a l'habitude. Je n'ai pas un discours réactionnaire, tient-il à préciser, je dis juste qu'il ne faut pas faire d'amalgame. Dans le monde artistique, c'est une posture très fréquente de s'insurger contre ce genre de choses".

 

Séries télévisées : "Avec la tête que j'ai, je ne vais pas faire un prof de gym !"

Ancien inspecteur de police, Olivier Marchal explique que lorsqu'il était dans la police, qu'il a quittée en 1994 définitivement, les bandes existaient déjà. "Il y avait déjà des bandes, mais il n'y avait pas autant d'armes lourdes que maintenant. Il y avait des banlieues hyper sensibles, on n'avait pas de gilet pare-balles, on y allait mais on avait les jetons ! se souvient-il. Par ailleurs, ils sont plus jeunes aujourd'hui".

L'acteur joue souvent des rôles de policiers. Interrogé sur ses projets, Olivier Marchal confie être sur un projet d'écriture sur la guerre de 14-18 en tant que réalisateur, "à la mémoire de mes deux grands-pères, de tous ces poilus et de ces générations qui se sont battues pour faire de la France un pays qui reste debout. Comme acteur, je fais beaucoup plus de télévision que de cinéma, reconnaît-il et en télévision, 90% des séries, c'est du polar donc forcément, avec la tête que j'ai, je ne vais pas faire un prof de gym ! J'ai fait des comédies au cinéma, là je viens de faire une comédie où je joue un papa un peu givré ; j'ai aussi un projet de comédie avec José Garcia, où on fait deux ringards qui quittent tout et qui veulent traverser la France avec une vieille caravane. J'ai des projets très sympathiques un peu diversifiés !assure-t-il.

Olivier Marchal tourne beaucoup : "je suis un boulimique, j'ai le syndrome du fils d'ouvrier, explique-t-il. J'ai été Gilet Jaune très longtemps, et quand on commence à gagner un peu de sous et être reconnu dans son métier, on n'a pas envie de perdre tout ça ! Et puis je suis un gros bosseur : j'ai la capacité d'endurance énorme".

Le comédien explique être "comme Lanvin, comme Depardieu, aimer la simplicité. Je fais ce métier parce que c'est vital pour moi, parce que je me sens populaire. Je viens d'un cinéma populaire ; j'adorais Robert Enrico, Claude Sautet, Henri Verneuil, confie-t-il. C'est plutôt ces gens-là qui m'ont donné envie de faire du cinéma que Godard et tant d'autres..."

 

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Retrouvez l'invité média de Valérie Expert et Gilles Ganzmann du lundi au vendredi à partir de 10h00 sur Sud Radio dans "Le 10h - midi".

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