Au sein du groupe Reworld Media, chaque magazine est incarné par une personnalité de la télé : Jean-Pierre Pernaut ("Au cœur des régions"), Stéphane Plaza ("Bienvenue chez vous"), Sophie Davant ("S magazine"), Patrick Sébastien ("Jeux vous aime")... Nicolas Aguirre a tout d’abord expliqué ce choix.
Nicolas Aguirre : "Faire un magazine avec une personnalité de la télé, c’est un accélérateur formidable de notoriété"
"Il faut qu’il y ait une star qui ait quelque chose de fort, une accroche. Un présentateur de télé qui a fait un petit peu de tout, ce n’est pas porteur pour nous. On cherche des gens qui sont vraiment dans une branche et qui sont reconnus pour ça. Quand on a fait "Slam Magazine" avec Cyril Féraud – on prépare le 59e numéro, ça fait dix ans que ça dure, - on s’est dit : ‘qu’est-ce qui va faire que les gens qui aiment les mots croisés, les mots fléchés mais qui aiment aussi ‘Slam’ à la télévision vont adhérer ?’. On est allés voir Cyril et on lui a demandé de porter le magazine.
Aujourd’hui, j’aurais sorti un magazine déco sans Valérie Damidot, il serait complètement noyé dans la masse. Valérie a son goût, ses idées. Faire un magazine avec une personnalité de la télé, c’est un accélérateur formidable de notoriété."
"'Damideco', c’est vraiment le magazine de Valérie Damidot, elle s’implique beaucoup"
Nicolas Aguirre a évoqué plus en détail le magazine "Damideco", incarné par Valérie Damidot, sur lequel il porte de grands espoirs. "À la base, on voulait faire un magazine de déco. Mais un magazine de déco, on en a déjà un dans la maison. On s’est dit : ‘qu’est-ce qui fait qu’on va se démarquer ?’. Beaucoup de magazines de déco sont aujourd’hui haut de gamme, avec des canapés pour lesquels il faut casser son PEL. Nous, on essaie d’être populaire. On s’est demandé : ‘qui pourrait porter le magazine avec nous ?’. On s’est dit que ce serait Valérie Damidot, qui a popularisé la déco à la télé. On lui a soumis notre base, qui lui a plue, et puis elle y a mis sa patte, ses valeurs et son goût à elle. Disons qu’elle est compositrice, et moi, je suis chef d’orchestre.
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🗣️ @AguirreNico : "Sans personnalité, ce n'était pas intéressant ! C'est le magazine de @DamidotValerie ! Elle est très impliquée, elle veut que ce soit accessible et raisonnable."
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C’est vraiment son magazine. Elle s’implique beaucoup. Elle fait d’ailleurs parfois des coups de gueule parce qu’on n’a pas bien choisi la couleur. On vient de faire un tour des brocantes et de ses amis dans le milieu. Elle veut que ce soit partout, que ce soit accessible et raisonnable."
"Les rédactions sont moins pléthoriques qu’elles ne l’ont été"
Est-ce le magazine qui marche le mieux ? "Le magazine qui marche le mieux dans le groupe, c’est "Docteur Good", avec Michel Cymès, un magazine de santé bimestriel", a répondu Nicolas Aguirre.
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🗣️ @AguirreNico : "Les tirages et diffusions sont moins bien importants qu'auparavant. On va penser les magazines différemment avec la mise en place d'un site web par exemple."
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Quid de "Mission Patrimoine" ? "Avec Stéphane Bern, c’est vraiment son magazine. Et ce n’est pas un magazine juste d’histoire. Il y en a d’autres. Là, on est vraiment sur la sauvegarde du patrimoine, c’est sa mission, et ils sont derrière les pierres et les hommes et les femmes qui font le patrimoine aujourd’hui."
Le magazine "Slam", quant à lui, se démarque par son lien plus étroit avec l’émission animée par Cyril Féraud. "On a la porte ouverte avec la production, qui nous aide, qui nous donne des coups de main, qui nous prévient à l’avance quand il y a des opérations. On marche main dans la main", a expliqué Nicolas Aguirre.
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🗣️ @AguirreNico : "Les rédactions ont beaucoup changé ! On a vu des choses horribles à propos de @ReworldMedia mais tout va bien !"
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Et les conditions de réalisation de ces magazines ? Les rédactions, ont-elles évolué cette dernière décennie ? "Les rédactions sont moins pléthoriques qu’elles ne l’ont été. On prend des gens plus jeunes. On réfléchit de façon plus globale. Avant, un bon journaliste écrivait bien. Aujourd’hui, il faut qu’il pense à décliner son papier sur les réseaux sociaux, penser à trouver une autre déclinaison…", a répondu Nicolas Aguirre.
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