Le 5 juin 2023 à 21h10, France 2 entame la diffusion de la série "Abysses". "Ce n’est pas de l’alien, c’est du fantastique crédible. Je pense que le public ne sera pas troublé", a commenté Manuel Alduy.
Manuel Alduy : "C’est une histoire qu’on a tricotée ensemble : le scénario, le casting, les lieux de tournage…"
Basé sur le best-seller international Abysses de Frank Schätzing, Abysses est une coproduction internationale de ZDF avec Intaglio Films et ndF International Production, en coproduction avec Groupe Viaplay, France Télévisions, Hulu Japan, RAI Fiction, ORF et SRF. Elle est financée par Creative Europe, le programme de l'Union européenne, German Motion Picture Fund, Medienboard Berlin-Brandebourg, le crédit d'impôt belge et italien.
"C’est une adaptation d’un roman à succès. Le producteur Frank Doelger, à qui on doit notamment 'Games of Thrones', y a vu de la matière pour en faire une histoire vraiment européenne. La première spécificité de cette série, c’est ce qu’on s’y est mis à plusieurs diffuseurs. C’est une histoire qui a un peu résonné, avec le même impact dans chacun de nos pays. Ce n’est pas une série qu’un pays produit tout seul et puis lance en espérant qu’elle va impressionner le reste du monde. C’est une histoire qu’on a tricotée ensemble : le scénario, le casting, les lieux de tournage… En plus des studios, douze endroits existants ont été retenus pour les tournages.
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🗣️@manuelalduy : "Ce projet est européen. Le budget est de 40 millions d’euros pour 8 épisodes. C'était une série inaccessible, en terme d'argent, pour le groupe @Francetele seul"
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La deuxième spécificité, c’est que c’est une série fantastique certes, mais il y a aussi du contenu scientifique. C’est le changement climatique, c’est la nature qui se venge. Enfin, cette série est construite comme un film de monstres. Dès la première soirée, on comprend qu’il y a une coordination à travers le monde, on comprend pourquoi, aux quatre coins du monde, des animaux marins ou sous-marins attaquent les humains."
"Pour le public français, on a créé exprès un personnage incarné par Cécile de France"
Comme l’explique Manuel Alduy, que le téléspectateur soit français ou pas, il trouvera dans cette série des choses qu’il appréciera. "C’est un budget de 40 millions d’euros pour les 8 épisodes. C’est une série qui est inaccessible en termes d’argent pour France Télévisions seul. Nous avons donc un partenariat avec d’autres diffuseurs publics. On a choisi le changement climatique parce que c’est un sujet qui préoccupe tout le monde. Ensuite, on a cherché à voir quelle place pouvait avoir le public français dans cette série, et on a créé exprès un personnage incarné par Cécile de France. C’est un personnage qui n’existait pas tel quel dans le roman.
Les Italiens aiment des séries au long cours, avec des épisodes qui se renouvellent, tandis que les Français sont plus proches du modèle britannique : on préfère des séries plus ramassées en nombre d’épisodes. La narration n’est pas exactement la même. Là, on est dans une série qui est organiquement internationale. Ce n’est pas une série allemande qu’on exporte en France."
🔴🗣️@manuelalduy : "À @TF1 ou @M6 : regardez le cahier des charges, l'@Arcom_fr dit chaque année que @Francetele respecte toutes ses missions de service public"
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M6 et TF1 estiment que France Télévisions devrait diffuser de la danse et de la musique plutôt que de se lancer dans des séries d’une telle envergure. Qu’en pense Manuel Alduy ? "France Télévisions marche. Quand on marche, on dit que c’est normal, et quand on ne marche pas, on dit que France Télévisions coûte trop cher. Regardez le cahier des charges de l’Arcom : France Télévisions respecte chaque année ses missions de service public en termes de diversité des programmes, de genres, d’histoires, etc. On a le blanc-seing des autorités de tutelle. Au sens large, la programmation de France Télévisions ne repose pas sur des marques étrangères", a répondu Manuel Alduy.
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