Harry Roselmack parraine la nouvelle chaîne YouTube "Press Room".
Harry Roselmack : "La façon dont on obtient l'information, elle est encore plus incroyable que l'information elle-même"
Que va-t-on voir sur cette chaîne qui vient de naître ? "Il va y avoir des récits d'aventures. Parce que ce qu'il faut aussi dire, c'est que sur le terrain, le reporter, il vit beaucoup plus de choses que ce qu'il montre dans son reportage. Et parfois, la façon dont on obtient l'information, elle est encore plus incroyable que l'information elle-même. Moi, je n'ai pas fait de beaucoup de grands reportages. Mais quand, en tant que reporter, on rentre à la maison, ce qu'on raconte à nos familles… et c'est d'ailleurs comme ça qu'est né Press Room… Esther racontant à ses proches ce qu'elle vivait dans les coulisses de ses reportages, je crois que c'est son beau-fils qui lui a dit : 'Mais tu devrais en parler, tu devrais faire des interviews'. Et c'est là qu'elle a eu l'idée d'interviewer elle-même d'autres grands reporters", a confié Harry Roselmack.
Harry Roselmack insiste sur la difficulté à obtenir des infos. "Ce qu'on entend là, c'est à quel point obtenir l'information n'est pas une évidence. On a tendance à croire aujourd'hui que l'info, c'est facile parce que l'info est partout, parce que sur tous les vlogs on a des gens qui donnent l'impression de faire de l'info… alors qu'ils ne vont pas vraiment la chercher. À la base, l'information, c'est compliqué, c'est un engagement. Et c'est ce que rappelle cette chaîne."
"L'idée est vraiment de montrer tous ces gens qui s'engagent au service de l'information"
La chaîne "Press Room" a d'importantes ambitions. "L'idée, c'est de faire tous types de reportages, et pas que des reportages de guerre, et sur quel que média que ce soit, que ce soit le média papier avec des photos reporters, avec des reporters de presse écrite, avec des reporters de radio, de télé… L'idée c'est vraiment de montrer tous ces gens qui s'engagent au service de l'information", a raconté Harry Roselmack.
Harry Roselmack rappelle que les journalistes sont le fondement de la démocratie. "On a besoin de soutien parce que c'est non seulement la défense du métier. Mais je pense même, sans exagérer, c'est une idée d'une démocratie qui s'attache davantage à la réalité des faits, au réel qu'aux opinions et qu'aux émotions qui prennent peut-être trop de place aujourd'hui."
Sa carrière à lui, Harry Roselmack l'a commencée sur une radio locale à Tours en étant encore lycéen. "C'est pas là-bas que j'ai appris mon métier. J'ai appris mon métier à l'IUT de journalisme de Tours, que j'ai fait après. Mais effectivement, ça a été mes premières émotions d'antenne, la première fois que je me suis mis devant un micro pour parler à des gens, c'était à Radio Béton. Et c'est vrai que ce genre de radio libre… qui avait une liberté qui autorisait quelques écarts mais qui n'avait pas pour but de manipuler des gens ou de leur faire rentrer des choses dans la tête. C'était une liberté un peu joyeuse, un peu bon enfant, potache… et c'était sympa."
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