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Réforme des retraites : "Hors de question de donner un chèque en blanc", prévient Olivier Marleix

Par La Rédaction

"Il y a une certaine urgence à réformer les retraites", selon Olivier Marleix. Le député d'Eure-et-Loir et président du groupe LR à l'Assemblée nationale était l'invité du “petit déjeuner politique” sur Sud Radio.

Les retraites, la grève contre la baisse du pouvoir d'achat, le prix de l'énergie : Olivier Marleix a répondu aux questions de Patrick Roger.

"La réforme des retraites n'est pas qu'une question d'âge"

Le Premier ministre, Élisabeth Borne, a annoncé un nouveau cycle de concertation concernant la réforme des retraites, jeudi 29 septembre. "C'est un progrès, on parle enfin de dialogue", réagit Olivier Marleix pour qui "le passage en force est une folie". Le patron des députés Républicains rappelle que la dernière réforme des retraites menée sous Nicolas Sarkozy en 2010 avait donné lieu à "dix mois de concertations".

L'élu d'Eure-et-Loir rappelle que la réforme des retraites "n'est pas qu'une question d'âge" mais doit également prendre en compte "les carrières longues et la pénibilité" du travail avec pour objectif de "défendre le pouvoir d'achat des retraités". "Le nombre de retraités qui vivent dans la pauvreté devient insupportable", s'insurge Olivier Marleix qui souhaite voir tous ces sujets sur la table.

 

L'âge de départ à la retraite n'est pas "une question dogmatique"

Pour le député, il ne faut pas donner le sentiment aux Français que ce n'est qu'une mesure d'âge qui semble être "un signal envoyé aux marchés financiers". Le président du groupe LR à l'Assemblée nationale estime que les Français doivent voir concrètement "le gain en contrepartie des efforts qui leur sont demandés". S'il faut aller "progressivement" vers un âge de départ à 64 ans, "ce n'est pas une question dogmatique" par rapport à nos voisins.

Pour l'élu des Républicains, "il y a une certaine urgence à réformer les retraites aujourd'hui", à la vue du niveau des retraites. Mais pas question pour le groupe LR de "donner un chèque en blanc" au gouvernement. Le groupe de droite décidera de voter pour la réforme selon "les termes des discussions avec les partenaires sociaux". Olivier Marleix promet de déposer des propositions sur la table.

"Si les choses sont inacceptables, on a toute la liberté de déposer une motion de censure", prévient-il. "C'est au gouvernement de créer les conditions de la confiance", renchérit l'élu pour qui "ce n'est pas parce que nous sommes partisans d'une réforme que l'on acceptera n'importe quelle réforme des retraites".

 

 

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