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"Pas de demande expresse des Ukrainiens pour les chars Leclerc", indique Pieyre-Alexandre Anglade

Par La Rédaction

"La France a initié un mouvement décisif en autorisant en premier les livraisons de chars légers", selon Pieyre-Alexandre Anglade. Le député Renaissance et président de la Commission des affaires européennes était “L’invité politique” sur Sud Radio.

Pieyre-Alexandre Anglade
Pieyre-Alexandre Anglade interviewé par Patrick Roger sur Sud Radio, le vendredi 27 janvier, dans “L’invité politique”.

Livraison de char en Ukraine, escalade du conflit, réforme des retraites, fronde dans la majorité présidentielle : Pieyre-Alexandre Anglade a répondu aux questions de Patrick Roger.

 

"Ils ont intérêt à avoir des chars du même type"

La France est sous pression après que les Etats-Unis et l'Allemagne aient accepté l'envoi de chars lourds en Ukraine. Pour Pieyre-Alexandre Anglade, la France a toutefois "initié un mouvement décisif en autorisant en premier les livraisons de chars légers". Le député rappelle que les Ukrainiens sollicitent davantage l'Allemagne que la France pour les chars Léopard, les plus nombreux en Europe. "Ils ont plutôt intérêt à avoir des chars du même type plutôt que de cumuler des chars américains, français...", commente le président de la commission des Affaires européennes à l'Assemblée nationale.

"La France a déjà fait beaucoup", rappelle le député des Français de l'étranger, avec déjà "près de 700 millions d'euros" d'aide militaire donnée aux ukrainiens depuis le début de la guerre. Après des canons César, des batteries de défense antiaérienne, "il y aura peut-être d'autres livraisons dans les prochaines semaines", glisse Pieyre-Alexandre Anglade. De chars lourds ? "Il n'y a pas de demande expresse des Ukrainiens pour les chars Leclerc", répond l'élu. L'Ukraine attendrait davantage de la France "de l'artillerie ou de la défense antiaérienne".

 

"Poutine mène une guerre de crimes et d'exactions"

Si le député estime "qu'il faudra, un jour, se mettre à la table des négociations avec la Russie", il s'aligne sur la déclaration de la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna pour qui "nous sommes dans le temps des armes, pas de la discussion". "Vladimir Poutine a montré qu'il ne voulait pas discuter, qu'il voulait mener une guerre la plus totale, la plus brutale, il mène une guerre de crimes et d'exactions", accuse le président de la commission des Affaires européennes au Parlement.

Pour Pieyre-Alexandre Anglade, l'escalade a déjà commencé. "Il y a une forme de montée en puissance de cette guerre", commente-t-il. Y a-t-il un risque de voir les Ukrainiens mener une contre-offensive jusqu'en territoire russe ? Le parlementaire répond que "le seul objet de la contre-offensive menée par les Ukrainiens est de sortir les russes des frontières internationalement reconnues". "Le jour où ils se retireront de l'Ukraine, il n'y aura plus de guerre", assure le représentant de la majorité présidentielle.

 


Retrouvez "L’invité politique" chaque jour à 8h15 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger.

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