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"Airbnb, ce sont les chauffards de la location"

Hervé Montoyo, président de l'Umih 66, l'Union des métiers de l'industrie hôtelière des Pyrénées-Orientales était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 10 Juin. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

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Airbnb a été condamnée à payer 58.000 euros à une propriétaire pour une sous-location illégale.

Airbnb vient d’être condamnée à payer 58.000 euros à une propriétaire pour une sous-location totalement illégale à Paris. En effet, ce locataire avait loué son logement pendant 534 jours sans jamais prévenir son propriétaire.

 

Une question d'équité

Que pense Hervé Montoyo, président de l'Umih 66, l'Union des métiers de l'industrie hôtelière des Pyrénées-Orientales, de cette condamnation d’Airbnb ? "C’est le travail d’un de nos avocats, qui nous a permis de gagner ce procès contre Airbnb. Cela fait des années que l’on en dénonce les pratiques. On ne va pas stopper cette plateforme, mais on veut qu’elle soit sur la même équité que les plateformes de réservation des hôteliers."

"C’est de l’économie grise, de l’évasion fiscale, estime le président de l'Umih 66. La sous-location, c’est formellement interdit. Airbnb n’a pas vérifié ses locations. Une telle location, c’est 120 jours maximum ; là, c’est largement dépassé. Airbnb, c’est un petit peu les chauffards de la location. Ils grillent les feux rouges, ils n’ont pas d’assurance, pas de contrôle technique. Et de temps en temps, ils prennent une amende."

 

Rouvrir les bars de nuit et discothèques

"Normalement, c’est déclaré, mais Airbnb fait dix millions de chiffre d’affaires en France et ne paie que 150.000 euros d’impôts. C’est le prix d’un camion poubelle…", s’insurge Hervé Montoyo. Le poids de la plateforme est-il devenu important en Pyrénées-Orientales ? "Oui, nous alertons les autorités compétentes pour faire des contrôles. En plus, avec la crise du Covid, nos hôteliers mettent en place les mesures sanitaires. Comment va-t-on contrôler ces locations ? L’Etat ne nous répond pas."

Quelles sont ses attentes alors que l’épidémie semble marquer le pas ? "On demande un assouplissement des mesures sanitaires, l’épidémie étant en train de se calmer. Les métiers de la nuit sont en souffrance. On le demande depuis des semaines : les bars d’ambiance et les discothèques doivent rouvrir le plus rapidement possible, si possible avant la fête de la musique. Si on nous autorisait à rouvrir le 22 juin, ce serait quand même un peu de l’hypocrisie. Il y a de plus en plus de soirées clandestines où les gens paient l’entrée avec la consommation d’alcool. Dans nos lieux, c’est maîtrisé."
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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

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