Les personnels de la prison de Toulon sont dans l’angoisse après “une attaque à l’arme de guerre”. Gérald Darmanin a parlé d’un acte terroriste alors que d’autres prisons ont font l’objet d’attaques et d’incendies.
Une rafale tirée sur la porte de la prison de Toulon
Mais à Toulon, on a tiré à l’arme de guerre sur la prison. "Dans la nuit de lundi à mardi, la région a été touchée par plusieurs faits, confirme David Mantion, secrétaire régional adjoint de l’Ufap Unsa Justice. Et notamment le centre pénitentiaire de Toulon, où c’est la première fois qu’une telle chose a lieu. Une attaque à l’arme de guerre, à la kalachnikov. Vers 0h40, un véhicule s’est arrêté devant l’établissement. Une personne en est sortie pour, dans un premier temps, taguer la porte d’entrée. Il est ensuite rentré dans son véhicule, a saisi une arme et a tiré une rafale."
"Il y a une quinzaine d’impacts, sur la porte du sas véhicule. Des balles ont traversé, et une s’est logée dans une vitre, là où une agent pénitentiaire était de faction. Heureusement, le vitrage était pare-balle. Si nous avions eu un personnel dans le sas véhicule, cela aurait pu être beaucoup plus grave."
La prison de Toulon dans l’angoisse après une attaque à la kalachnikov : "Un agent aurait pu être tué ! On est face à une nouvelle forme de violence ! On s'attend au pire ! Les prisons doivent être mieux protégées !" alerte @syndicatufap #GrandMatin https://t.co/7vycAMZ32r pic.twitter.com/vNbPYBIH5R
— Sud Radio (@SudRadio) April 16, 2025
Des prisons taggées, des véhicules incendiés
Les lettres DDPF ont été tracées en orange sur les portes de la prison. Elles signifieraient Droit des prisonniers français. Lors de sa visite à la prison de Toulon, Gérald Darmanin a constaté qu’il s’agissait d’un acte terroriste. "Le parquet national antiterroriste a d’ailleurs annoncé se saisir de l’enquête, confirme David Mantion, secrétaire régional adjoint de l’Ufap Unsa Justice. Qui peut ainsi venir tirer sur une prison ? L’ultra gauche ou des narco trafiquants ? ce peut être l’un comme l’autre; L’enquête est en cours."
"Que ce soit simultané sur plusieurs sites pénitentiaires sur la France entière pose question. C’est une forme de terrorisme pour faire peur aux personnels de surveillance. Y a ce sentiment de crainte, mais aussi d’esprit de corps des agents pénitentiaires. On s’attendait plus à ce qu’il y ait des mouvements à l’intérieur des établissements. Là, on est sur une nouvelle forme de violence."
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