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Menaces d’attentats : les parents d’élèves inquiets

Par Jean Baptiste Giraud

Amiens , Lille, Ile-de-France... Plusieurs collèges et lycées franciliens et du Grand Est ont reçu des menaces d'attentats.

Les menaces d’attentats adressées aux élèves de nombreux lycées de différentes régions par les ENT, espaces numériques de travail, inquiètent.

Menaces d'attentats : de nombreux élèves choqués

"Ce sont effectivement des messages envoyés d’un compte d’un enfant de manière un peu aléatoire, explique Laurent Zameczkowski, porte-parole de la PEEP (Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public). Ils présentaient l’État Islamiste, des décapitations, disant que l’établissement était piégé. Le premier, en Île-de-France, n’était pas ciblé et était accompagné d’une vidéo de décapitation."

"C’était très violent en soi au-delà de la crainte qu’il pouvait susciter derrière. De nombreux élèves ont été choqués par ces images. Majoritairement, ce sont des lycéens qui ont reçu cela. Certains collégiens l'ont malheureusement aussi reçu. C’est d’autant plus compliqué à expliquer et gérer. Il faut en parler avec eux, les accompagner. Même s’il ne s’est finalement rien passé, il s’est passé quelque chose de manière virtuelle."

 

Une bulle de confiance brisée

"La bulle d’intimité et de confiance de ces messageries a été brisée, estime Laurent Zameczkowski, porte-parole de la PEEP. Quelles mesures ont été mises en place suite à ces menaces ? "La police est intervenue immédiatement pour vérifier quelles locaux n’avait pas été piégés, elle est restée devant les établissements dans la tranche annoncée pour s’assurer qu’il n’y aurait ni intrusion, ni attaque."

La messagerie au sein de l’ENT a été stoppée et n’a pas été réactivée. "Lorsque ce genre de choses arrive sur des dizaines d’établissements, c’est très compliqué." La PEEP est en contact avec l’Éducation Nationale, que répond-elle face à ces menaces très concrètes ? "Les lycées sont administrés par les régions, ce sont elles qui fournissent un prestataire pour cet ENT, et c’est ce prestataire qui a été attaqué. À ce stade, il n'y a eu aucun retour sur des interpellations, mais il y a eu des failles dans la sécurisation, qui n’a pas été au niveau."

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