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Le maire d’Aimargues : “j’espère qu’il n’y aura pas d’autres cas”

Par La Rédaction

Cinq personnes sont toujours en garde à vue au lendemain d’un coup de filet antidjihadiste à Lunel et Aimargues, près de Montpellier.24 heures après l'arrestation d'un jihadiste présumé à Aimargues, près de Lunel dans le Gard, le maire de la commune témoigne. Il n'a rien vu venir.

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Cinq hommes sont toujours en garde à vue, un peu plus de 24 heures après leur interpellation. Il s'agirait de proches de personnes parties faire le djihad en Syrie. Deux d'entre eux seraient d'ailleurs déjà allés dans ce pays. La plupart des 5 suspects ont été arrêtés à Lunel, dans l'Hérault, et l'un d'eux a été interpellé dans le Gard, à Aimargues, à 3 km à vol d'oiseau de Lunel.Philippe Moysen recevait ce matin le maire de la commune d'Aimargues sur Sud Radio, Jean-Paul Franc. Il affirme que le djihadiste présumé arrêté mardi matin par les services antiterroristes était "bien intégré" dans la commune. "Il ne portait pas de vêtements qui auraient pu laisser penser qu'il y avait un problème", dit-il. Témoignage :"L'individu en question a eu une éducation comme tous les enfants du village, intégré dans les associations sportives, il vivait dans un pavillon, pas dans une cité, et il était complètement intégré dans le village.(...) Il était parti en Syrie il y a quelques mois. Il est plausible qu'ils se connaissaient [avec les jeunes de Lunel, NDlR] et q'un réseau se soit mis en place, reste à savoir si ce réseau était organisé.”

“On ne l’a pas vu changer”

“On s'attendait à ces interpellations, mais on ne comprend pas trop. Aimargues est un village paisible. On ne l'a pas vu changer, je n'ai pas eu de remontées et mes administrés non plus. C'est un petit village, et tout se sait dans un petit village.”“Sa maman est décédée, il vit avec son père, mais tout le monde est confronté à des situations familiales [difficiles, NDlR]. Quoi qu'il en soit, cela ne peut pas se justifier. Cela n'est pas compréhensible dans un pays comme le nôtre. (...) L'extrémisme et le fondamentalisme ne sont pas acceptables. Il faut tout mettre en œuvre pour lutter contre. On a un tissu associatif très riche, où toutes les populations sont intégrées. Je respecte la population maghrébine, représentée au conseil municipal. J’espère qu’il n’y aura pas de stigmatisation. C’est le premier cas, mais on est près de Lunel, et j’espère qu’il n’y en aura pas d’autre.”“Aujourd'hui, il faut aller plus loin au niveau de l'éducation. On les a éduqués, on les a aidés, et aujourd'hui on se retourne contre la France pour y faire la guerre, je ne peux pas le comprendre, notre pays est un pays de fraternité, et surtout laïc, ce n'est pas compréhensible. Les administrés comme l'ensemble des Français ont peur, et souhaitent qu'on puisse régler ce problème.”

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