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Chauffeur de bus tué à Bayonne : "Je ne pardonnerai pas"

Par Jean Baptiste Giraud

Le 5 juillet 2020, Philippe Monguillot était battu à mort, à un arrêt de bus, à Bayonne. Trois hommes seront jugés cette semaine à Pau.

disparition
Un couple de boulangers Beaumont-de-Lomagne (Tarn-et-Garonne) a disparu à Madère. (Crédit : AFP)

Véronique Monguillot est la veuve du chauffeur de bus mortellement agressé en 2020, à Bayonne. Le procès se tiendra à Pau en fin de semaine. Trois personnes seront jugées, deux pour les coups, un troisième pour les avoir logés.

Présente tous les jours à l'audience

"On est bousculés, dans un monde que l’on n’a pas envie de connaître, mais on doit le faire, confie Véronique Monguillot au micro de Sud Radio. C’est pour lui, je l’avais promis à mon époux sur son lit d’hôpital qu’on irait jusqu’au bout. Dès vendredi matin, nous y serons tous les jours d’audience."

"Maintenant nous allons écouter les débats, voir comment cela se passe. Nous n’avons qu’une hâte : que ce soit fini. Nous avons beaucoup de soutiens, beaucoup d’anonymes qui sont toujours là trois ans après, et qui me portent pour ne pas que je m’écroule. Si je suis debout, c’est grâce à eux."

 

 

 

Massacré à coups de pied dans la tête à Bayonne

"Je ne pardonnerai pas le massacre de mon époux à coups de pied dans la tête. Comment voulez-vous pardonner cela ? On ne lui a laissé aucune chance", rappelle Véronique Monguillot est la veuve du chauffeur de bus mortellement agressé en 2020, à Bayonne. Comment réussit-on à tenir ? "Bien sûr, il y a de la colère. Il y a eu des moments pendant ces trois ans où j’ai eu envie de tout casser chez moi. On tient. Ma priorité, ce sont mes filles, je tiens pour les enfants. Et pour mon époux. Je me dis peut-être qu’il me voit."

"Nous étions cinq extrêmement soudés, nous sommes quatre. Nous ne lâcherons rien, nous irons jusqu’au bout. Mes filles seront présentes au procès. La réalité est dans cette maison vide, cette absence. Je réclame une peine exemplaire ; la justice doit se rendre compte des dégâts qu’il peut y avoir dans une famille lambda. En plus, ces individus sont des récidivistes. Aux assises, c’est 30 ans maximum. Il faut punir ces personnes le plus longtemps possible."

Retrouvez "C’est à la Une" chaque jour à 7h10 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger.

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