Daniel Bourdon avait 12 ans au moment des faits. Ancien membre de la PJ, il s’est intéressé à l’affaire du meurtre de Brigitte Dewèvre. Pendant quelques mois, il a enquêté et a trouvé de nouveaux témoignages, plus de quarante ans après les faits.
L’affaire remonte au 6 avril 1972. Le corps d’une adolescente de 15 ans est retrouvé. La veille, Brigitte Dewèvre est partie rejoindre sa grand-mère, mais elle n’est jamais revenue. Très vite l’affaire prend une tournure plus sociale. La victime, fille de mineure, face à un notaire suspecté d’abord du meurtre. La voiture de ce dernier avait été retrouvée à proximité de la scène de crime. L’homme est très vite considéré comme coupable et incarcéré. Quelques mois plus tard, l’homme est libéré faute de preuve. L’affaire est classée sans suite en 1981.
Jusqu’à ce que l’ancien policier ne reprenne l’enquête. Même si dans son livre il utilise un pseudonyme, il affirme que l’homme est connu de tous. Son nom apparaîtrait même dans l’enquête. D’ailleurs il s’est évaporé quelques mois après les faits, sans laisser de trace. De toute façon l’enquête ne pourrait pas être rouverte, le crime étant prescrit depuis 2005.