Retranscription des premières minutes :
- Les reines de France, par exemple, accouchées en public, non pas pour donner en pâture leur intimité, évidemment, mais pour s'assurer que l'enfant qui était né serait bien celui qui assurerait la continuité dynastique.
- Il n'y a pas de substitution d'enfants.
- Il y a deux positions, ou du moins deux niveaux d'analyse.
- Ceux qui restent au simple niveau juridique et judiciaire, et ils ont raison, la charge de la preuve n'incombe pas à Brigitte Macron.
- Et puis, il y a ceux qui, comme moi, pensent que, dans l'intérêt de la France, de mettre fin à cette rumeur en apportant une preuve massue.
- Et ce sont donc dix personnes qui sont jugées pour cyberharcèlement transphobe à l'encontre de Brigitte Macron.
- François, je vais revenir.
- Il y a très longtemps, sur Zoé Sagan, qui était, tout au début, où ce compte s'est constitué, qui était plutôt assez drôle, puisqu'il jouait avec les politiques, et en fait, ça s'est accéléré, et c'est devenu assez dark.
- C'est devenu une folie, c'est devenu un endroit de dénonciation.
- Tout le monde allait voir le compte de Zoé Sagan le matin et le soir, racontant les orgies supposées de certains membres du gouvernement, racontant des trucs complètement délirants.
- Moi, je veux bien que ça soit...
- Sur des actes.
- Sur les animateurs, ça, des animatrices.
- Sur les animateurs, les animatrices, les politiques, les hommes et les femmes, les soirées de Gabriel Attal, où, évidemment, il n'était pas.
- Et il y a quelque chose qui s'est complètement vicié.
- Je suis d'accord avec vous, Cécile, au début, c'était assez drôle, en fait.
- On jouait, c'était un jeu, c'était sarcastique, il y avait plein d'humour.
- C'est devenu totalement diffamatoire.
- Et moi, je suis complètement sur la ligne de Philippe David.
- Je pense que j'entends ce que...
- C'est Franck Ferrand qui parle.
- J'entends ce qu'il dit, mais c'est...
- Non, ça, c'est pas Franck Ferrand, c'est Guillaume Bernard.
- Ah, c'est Guillaume, d'accord.
- Pardonnez-moi, mais en tout cas, ils ont à peu près la même voix.
- Je trouve ça, non, je trouve que ce que subit Brigitte Macron est tout à fait insupportable.
- Et vous vous rendez compte que c'est quelqu'un qui va faire un examen médico-légal...
- Aux USA.
- Aux USA, pour démontrer qu'elle est une femme.
- Parce qu'en fait, il y a deux solutions.
- Soit on fait comme Barack et Michelle Obama, par rapport à Candace Owens, parce que c'est elle.
- Soit on fait comme Barack et Michelle Obama.
- Elle a déjà affirmé que Michelle Obama était un homme pendant des années.
- On laisse filer, voilà.
- Soit les Macron ont décidé que non, ils veulent lui faire rendre gorge.
- Ils veulent la faire condamner à des dizaines d'années de prison.
- Allez, Bruno Pommard, quelle ligne ? C'est pas de la satirique, c'est pas de l'humour, c'est rien du tout.
- C'est des pauvres gens.
- C'est vraiment dégueulasse, je trouve.
- Voilà, ça fait rire personne.
- Et j'espère qu'ils vont être condamnés.
- Oui, mais pardon, pardon, moi je reviens sur ce procès.
- C'est quand même flamboyant.
- C'est-à-dire que...
- De malhonnêteté.
- De malhonnêteté, d'aller chercher ce type de défense.
- Parce que je rappelle quand même qu'au procès, il a été applaudi.
- C'est-à-dire qu'il a fait une performance en racontant que c'est totalement littéraire, que c'était une intelligence artificielle qui racontait l'histoire et que ça n'était pas de sa faute.
- Et voilà, on vit dans quelque chose de très étonnant.
- On est dans la troisième dimension, là où dans la quatrième, dans la cinquième.
- Parce que dire que c'est une IA, mais que après...
- Non, je pense que ça...
- Ça peut coûter très cher aux protagonistes avec les juges.
- Parce que les juges, j'aime pas qu'on se moque d'eux, en général.
- Mais comme tout le monde, soit dit en passant.
- Mais je pense que c'est la plus grave affaire avec une première dame de France, même si la première dame n'a pas de statut, Cécile, vous me l'avez rappelé ce matin au téléphone en préparant les sujets.
- Depuis Claude Pompidou, vous vous rappelez, lors de l'affaire Markovitch, il y avait eu mort d'homme quand même.
- Markovitch qu'on avait retrouvé mort dans une...
- Marc-Anthony.
- Marc-Anthony qu'on avait retrouvé dans une décharge à Elancourt, je crois, dans les...
Transcription générée par IA