Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio Emmanuel Macron assure donc n'avoir jamais évoqué la création d'un label d'Etat ni d'un ministère de la vérité.
- Avec cette question des jours, estimez-vous qu'il y a une dérive des médias 0826 300 300 ? Et c'est Zach qui vous attend, bien entendu. Françoise Degoy.
- Écoutez, moi j'entends la défense de l'Elysée. Je ne pense pas qu'Emmanuel Macron va commencer une carrière de dictateur.
- Moi je ne suis absolument pas dans cette idée qu'il veut un ministère de la vérité et de l'information.
- Le problème n'est pas là. Le problème c'est qu'à partir du moment où Emmanuel Macron met un doigt sur ce sujet, il s'apprête de toute façon à confusion. Et il le sait très bien. Et en plus de ça...
- Est-ce que c'est son rôle déjà ? Ce n'est le rôle d'aucun président. Je vous le dis juste, ce serait un président de gauche qui serait ça et qui s'amuserait à ce genre de débilité.
- En plus, en fin de mandat, je serais tout aussi sévère.
- On ne fait pas ça. Ça doit être strict. On ne laisse aucune ambiguïté.
- Par ailleurs, on se pose toujours la question qui parle ? Celui qui parle, c'est Emmanuel Macron, qui pendant des années, comment dirais-je, a entretenu des rapports plus qu'ambigus avec ce qu'il semble critiquer.
- Aujourd'hui, puisqu'il le met même en ligne sur son site de l'Elysée, tout le groupe Bolloré et CNews.
- C'est Emmanuel Macron qui a invité... Excusez-moi.
- C'est Emmanuel Macron qui invite ses journalistes de cette sphère-là à dîner.
- C'est Emmanuel Macron qui fait annoncer en priorité, avant même le Premier ministre, à ses journalistes, la dissolution.
- Donc, on ne peut pas être dans une telle incohérence.
- C'est-à-dire se réveiller à la fin de son quinquennat, se dire, tiens, au fait, il y aurait une dérive, et ça serait tellement bien de labelliser qui est le bon élève, qui est le mauvais élève.
- Ça n'arrivera jamais, et a fortiori pour Emmanuel Macron.
- Il y a d'autres sujets dont il aurait dû s'emparer.
- Moi, je suis furieuse parce que, non seulement il s'affaiblit, mais ce n'est pas le sujet, il nous affaiblit tous collectivement.
- Parce que dans ce pays, tout commence et tout finit par le Président de la République.
- Et quand le Président de la République, parce qu'il a peur du vide, parce qu'il ne sait plus quoi faire pour essayer de revenir dans le débat, s'empare de sujets, il doit choisir les bons sujets.
- Pas des sujets qui nous mettent dans cet État.
- Ça m'insupporte.
- Avec vous, Bruno Pommard ? Non, mais oui, c'est totalement hors sujet.
- Encore une fois, on parle de la liberté des médias, encore une fois, et c'est essentiel.
- On a une démocratie que les médias puissent penser ce qu'ils veulent, d'opinion ou ce qu'on veut.
- Encore une fois, je veux dire, quand on regarde bien, quelque part, si on vous fait un retour en arrière très très loin, Mitterrand en 81, moi je suis très bien connu parce que je protégeais un ministre socialiste, je peux vous assurer que les médias étaient quand même assez verrouillés.
- On ne disait pas ce qu'on voulait.
- On disait moins que maintenant.
- Enfin non, c'est qui qui ouvre quand même les radios libres ? Vous ne pouvez pas dire ça, Bruno ! Non, mais arrêtez.
- Mitterrand a verrouillé les médias comme il voulait.
- On ne pouvait pas dire ce qu'on voulait, et ça c'est certain.
- Et il y en a même qui l'ont payé de leur vie.
- Non, mais tout le monde...
- Mais c'est la vérité ! Mais non, mais arrêtez d'annoncer, c'est la vérité.
- C'est aussi grotesque ce que vous dites que les gens accusent Macron de dérive dictatoriale.
- On ne peut pas être dans ces excès-là.
- Il faut foutre la paix aux journalistes.
- Ils font ce qu'ils veulent.
- Moi, je m'en fiche.
- Il y a une chose qui est certaine...
- Je m'en fous qu'il y ait des chaînes d'extrême-droite d'être réglement, je m'en fous, je suis française, vive la France ! Tu as raison de le dire, la seule chose, je trouve, l'inversion qu'il y a...
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