Retranscription des premières minutes :
- À un moment donné, il faut faire péter la coupe 4 minutes, parce que sinon, les agriculteurs ne vont pas s'en relever.
- Il n'y a pas de menace, il y a une forme de cri de détresse, il y a une alarme qui est activée.
- Nos agriculteurs n'arrivent plus à vivre dignement dans leur travail.
- On leur impose de mettre 4% de leur terre en jachère, alors que l'Ukraine nous importe des denrées dans des proportions que nous n'avons jamais vues.
- Si on veut être les plus beaux du monde, les plus verts du monde, et qu'on apporte notre nourriture de l'étranger, ça n'a absolument aucun intérêt.
- Et c'est au Président de la République de le faire, parce que le ministre, depuis des mois, se débat avec cette mesure, sans résultat.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Et on vous a posé cette question, veut-on la disparition des agriculteurs ? François-Louis, pas mal de messages sur les réseaux sociaux.
- Beaucoup d'internautes réagissent, vous avez réagi à notre question.
- Vous êtes beaucoup à dire, comme par exemple Brézotte sur Twitter, qui nous dit « Les Français, non, mais l'État, oui ».
- Un avis partagé par beaucoup d'internautes, notamment Fred, qui nous dit « Oui, le gouvernement veut la disparition des agriculteurs. Non, le peuple de France ne veut pas la disparition des agriculteurs.
- Mal nommer les choses, c'est aussi ajouter au malheur du monde. » Alors, pour certains qui disent que la question est mal posée, mais veut-on la disparition des agriculteurs ? C'est tout le monde, c'est pas le gouvernement, c'est pas l'Europe, c'est nous aussi.
- Est-ce que vous, vous achetez systématiquement de la viande française ? Moi, je vais vous dire, quand la viande n'est pas française, par exemple à la cantine, je prends un autre plat et j'achète français.
- Et voilà.
- Philippe de Casillac est avec nous.
- Il nous appelle du Lot, agriculteur spécialisé dans l'élevage de veaux.
- Bonsoir, Philippe.
- Oui, bonsoir.
- Bonsoir.
- Bonsoir, Sud Radio.
- Et merci de nous faire passer nos départements, nos régions à l'antenne.
- Merci, Philippe David, de faire intervenir la base.
- Merci.
- On vous écoute, Philippe, parce qu'on en est où pour l'instant ? Malheureusement, les agriculteurs ont dû plier à ce qu'on dit le préfet.
- Donc, l'abattage va être fait aujourd'hui ? Voilà.
- Donc, moi...
- Il faudrait peut-être reposer les vraies bases et arrêter de nouer n'est-ce que vie.
- Parce que je pense que personne et tout le monde a raison dans cette affaire.
- Parce que l'État prend des dispositions au niveau sanitaire parce qu'il ne veut pas prendre de risques et il a raison.
- Et d'autres agriculteurs disent, attendez, il ne faut rien abattre parce que c'est une catastrophe pour le monde agricole.
- Bon, je pense que tout le monde a tort et tout le monde a raison.
- Parce que l'État devrait déjà réunir tout le monde, les éleveurs, les services vétérinaires, les gens du métier de la viande et expliquer qu'est-ce qu'ils vont faire, qu'est-ce qu'ils veulent faire et qu'est-ce qu'on risque.
- Voilà.
- Parce que vous savez, dans les réseaux sociaux, on entend de tout et de rien.
- Quand on entend qu'on veut faire disparaître le monde agricole, je ne pense pas que la ferme France...
- On veut que la ferme France disparaisse.
- Je ne pense pas.
- Voilà.
- En sachant qu'on est classé dans le haut du tableau au niveau alimentaire dans le monde entier.
- Je ne pense pas qu'on veut faire disparaître les agriculteurs.
- Mais aujourd'hui, on entend ce qui se passe aujourd'hui.
- On montre une mauvaise image dans le monde.
- Quand on voit ce qui se passe aujourd'hui autour des agriculteurs, on montre une très, très mauvaise image.
- Moi, je pense que l'État a des responsabilités de communication.
- Il faudrait qu'il communique, qu'il réunisse tout le monde et qu'il explique.
- Parce que vous savez, quand on entend dire qu'il faut vacciner tout le troupeau français, c'est une grosse erreur.
- Parce que si jamais on vaccinait le troupeau français, ou s'il y a des gens qui décident, moi par exemple, avec mon troupeau 90 mers, je dis que je vaccine demain.
- Et si on fait ça, on perd le statut d'export.
- Au niveau des broutards et du maigre,...
Transcription générée par IA