Retranscription des premières minutes :
- Le Rassemblement National veut rouvrir les maisons closes.
- « Portoir, c'est ce que tu veux ? » « Baiser ! » Les femmes qui sont aujourd'hui exploitées par des proxénètes, qui sont sur le bord de la route.
- « La guerre des trottoirs va enfin commencer. » On voit bien que la prostitution s'est même banalisée dans notre pays.
- « On n'a pas de protecteur. » Que cette pratique puisse être encadrée.
- « Police des mœurs, nous allons procéder à une inspection. » Et surtout que ces femmes puissent être protégées.
- « Maisons closes, nouvelle saison inédite. » Et c'était Julien Oudoul qui était chez Magali Berda.
- On ne vit pas dans la même France.
- Et c'était lundi avec ce numéro de téléphone 0826 300 300.
- Et c'est Cédric qui était avec nous de Bordeaux.
- Bonsoir Cédric.
- « Bonsoir. » « Oui, bonsoir à tous. » « Très impressionné par vous. » « Par qui ? » « Par tout le monde. » « Ah, mais vous êtes le bienvenu Cédric. » « Vous êtes comme à la maison chez nous. » « C'est la maison Sud Radio. » « Oui. » « Sur cette nouvelle information, sur cette proposition de loi de Jean-Philippe Tanguy, est-ce que vous, vous êtes plutôt enclin à cette réouverture des maisons closes ? » « Non, parce que le point central quand même, ce sont les femmes.
- Et je pense qu'on ne peut pas traiter comme ça, ce genre de choses aussi facilement.
- Je crois que c'est beaucoup plus compliqué que ça.
- La prostitution, c'est quelque chose d'extrêmement sérieux.
- Il faut faire attention.
- Je crois qu'on ne maîtrise pas les choses.
- Les hommes politiques veulent faire des choses bien et chacun à sa place.
- Mais là, quand même, les femmes dans ce milieu-là, c'est quand même quelque chose de très, très particulier.
- Dire qu'on va, entre guillemets, réouvrir la possibilité de revoir les maisons closes, il y a un problème sanitaire, il y a un problème social, ça va au-delà, quoi.
- Ce n'est pas si simple.
- Je ne pense pas que ce soit si simple.
- Et dire qu'on va réouvrir et qu'on va traiter le problème assez facilement comme ça, je ne crois pas trop.
- Alors, il n'y a pas que les femmes qui se prostituent, bien entendu.
- Restez avec nous, Cédric.
- Merci pour ce témoignage.
- Philippe Bilger.
- Là, ma chère Cécile, comme je découvre peut-être une nouvelle version des vraies voix, on développe notre point de vue complètement.
- Vous vous répondez à Cédric.
- Disons, moi, je ne suis pas d'accord ou je suis d'accord.
- Disons que je ne suis pas totalement en accord avec lui.
- Et pour précisément, je dirais qu'en ne connaissant pas le sujet de manière aussi approfondie que Philippe David, j'ai l'impression que les maisons closes, d'abord, il n'y avait pas de quoi susciter une indignation comme cette proposition l'a suscité.
- Ensuite, je crois que...
- Sur le plan sanitaire, sur le plan de la centralisation, si j'ose dire, c'est plutôt rassurant, plutôt que de voir cet univers égayé avec des problèmes de proxénétisme multipliés qui n'existeraient pas dans une maison close.
- Et comment dire, et je le dis sans la moindre ironie, on les baptise travailleuses du sexe.
- Eh bien, il me semble que dans des maisons closes, l'expression serait beaucoup moins ridicule.
- On saurait que dans ces endroits consacrés aux sexes tarifés, eh bien, en effet, il y a là des professionnels qui offrent aux hommes le plaisir qu'ils désirent sans être dominés.
- Vous parliez d'hypocrisie, Philippe.
- Oui, j'avais fait un coup de gueule, d'ailleurs, il y a quelques temps.
- Alors, pour répondre à notre ami Cédric de Bordeaux, j'avais fait un coup de gueule parce qu'en Belgique, c'est un métier dans lequel les femmes...
- Il n'y a pas de proxénèles, comme c'est géré, comme en Espagne, comme en Allemagne.
- Elles cotisent pour leur retraite, elles cotisent pour leur maladie.
- Les maisons closes payent de la cotisation foncière des entreprises, payent des impôts.
- Alors que quand c'est dans des camionnettes au bois de Boulogne, à Gerland, à Lyon, ou le long du canal du Midi à Toulouse pour faire un peu le tour de France...
- Vous connaissez...
Transcription générée par IA