Retranscription des premières minutes :
- Bienvenue sur Les Vraies Voix Sud Radio.
- Et ça sonne au 0826 300 300. Jean-François Lamassé est avec nous. Bonsoir.
- Bonsoir.
- Bienvenue sur Sud Radio. Vous vouliez bien entendu réagir à ce qui se passe depuis deux jours.
- Jean-François.
- Oui, vous m'entendez ? On vous entend.
- On vous entend.
- Oui, mais ce qui se passe, c'est complètement avérant. C'est qu'aujourd'hui, c'est hier soir, on a gazé des agriculteurs.
- Ils ont même gazé les vaches. Il y avait un petit poney au milieu qui a été gazé aussi.
- Ils ont balancé des grenades de l'oxygène depuis l'hélicoptère. Voilà.
- Non mais je veux dire, une violence sans pareil sur les agriculteurs.
- Je trouve qu'il y a moins de motivation quand il faut rentrer dans le quartier un peu sensible, mais largement moins.
- C'est quand même plus facile de voir des agriculteurs qui n'ont pas grand-chose.
- Dans certaines cités, vous êtes accueillis avec des kalachnikovs.
- Ça, c'est une première chose.
- Et la deuxième chose que je voudrais signaler, quand même, c'est qu'aujourd'hui, on a encore des experts.
- C'est un peu comme le Covid.
- Si à l'époque du Covid, on aurait tué tous les gens qui avaient eu le Covid, je ne sais pas si vous imaginez où on en serait aujourd'hui.
- Voilà.
- Donc, il faut savoir que dans un troupeau de vaches comme ça, il y a des fois une, deux à trois générations qui ont travaillé pour avoir une certaine inflexion.
- Aujourd'hui, on leur fout tout en l'air.
- Et j'ai encore le résultat d'un chercheur qui a expliqué que quand on met une vache malade comme ça, on met des autres, c'est maximum 1%, entre 1 à 2% de mortalité.
- Il n'y a aucun effet sur l'homme.
- Et que bien souvent, la vache, au bout d'un mois ou un mois et demi, ne comprenne pas, elle s'auto-immunise.
- Mais moi, l'impression que j'ai, alors je suis tordu comme garçon, mais j'ai l'impression que comme par hasard, il y a un moment qu'on veut nous faire avaler le verre qu'on fure.
- Oui.
- Restez avec nous, Jean-François Lamassise.
- Bougez pas.
- Éric Detard est avec nous au 0826 300 300.
- Éric, vous êtes en direct sur Sud Radio.
- Bonsoir, Éric.
- Oui, bonsoir, bonsoir.
- Vous vouliez réagir, cher Éric.
- Bienvenue sur Sud Radio.
- On vous écoute.
- Oui, je vous en prie.
- En fait, ce que l'on peut voir, c'est que, clairement, il ne maîtrise pas du tout la situation.
- Il n'y a aucune analyse objective qui est faite de la situation.
- On se rend tout à fait compte qu'il est plus facile d'éradiquer un troupeau dans un village, quel qu'il soit, avant d'essayer de trouver d'autres solutions.
- On a des transports d'animaux qui continuent de transiter dans toute la France, qui viennent même d'autres pays.
- Les choses ne sont pas faites du tout avec réflexion.
- Ça ne va pas du tout, l'histoire.
- On est en train de balader.
- On balade des animaux morts de département à département.
- Et après, on vient nous faire croire que c'est un moustique ou je ne sais quoi, ou la poussière portée par le vent.
- Non, il faut arrêter.
- En clair, ils ne maîtrisent que dalle.
- Ils ne maîtrisent que dalle.
- Ils veulent simplement...
- On voit clairement qu'ils ne respectent pas du tout ni la situation.
- Ni les animaux, ni les gens qui les élèvent.
- Ils veulent simplement diminuer le nombre de bovins en France, diminuer le nombre d'agriculteurs.
- Et ça les arrange bien.
- Ils ont trouvé une grippe et ça les arrange bien.
- Tout ça, c'est lié au Mercosur et c'est lié à nos dirigeants européens.
- C'est tout.
- Éric, si vous permettez, on va faire réagir Françoise Laborde, qui est avec nous, qui connaît bien l'agriculture.
- Oui, bonjour.
- Bonjour Éric.
- Bonsoir.
- Bonsoir plutôt.
- Non, plusieurs choses à dire.
- D'abord, c'est vrai qu'on ne mesure pas à quel point les éleveurs...
- D'abord, c'est un métier de chien.
- C'est-à-dire que c'est 24h sur 24 quand il faut assister à un vélage.
- Il faut y aller, que ce soit de jour comme de nuit.
- Il n'y a pas de congé.
- On se lève à 5h du matin.
- C'est vraiment un gros boulot.
- On parle des agriculteurs, mais l'élevage, c'est vraiment dans l'agriculture,...
Transcription générée par IA